Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un dialogue de sourds, mais je pense aussi qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Pour ma part vous entends très bien.
« ... que les plus pauvres soient les plus nombreux n’est pas une fatalité. » - Je suis convaincu que si, et je pense même que quiconque veut combattre utilement la pauvreté, doit la reconnaître pour ce qu’elle est, ce qui lui éviterait de se comporter à la manière de la mouches se heurtant à la vitre qu’elle ne voit pas. En tout cas voici une affirmation de votre part que vous devriez être en mesure de démontrer. Merci d’être plus explicite.
Je me répète mais rappelle ce qui me persuade que la pauvreté est une fatalité : 1° - Elle existe par la richesse (et réciproquement). 2°- Les pauvres occupent de facto une base de la pyramide sociale par définition plus peuplée que son sommet. 3° - Non seulement les pauvres étant plus nombreux que les riches ils se reproduisent en plus grand nombre, mais leurs taux de natalité (4 à 6 en moyenne) sont jusqu’à 3 et 4 fois celui des riches (2 et moins). 4° - La pauvreté est non seulement une fatalité résultant de ce qui précède, mais elle est héréditaire, les pauvres ne pouvant enfanter que des pauvres, quel que soit l’évolution du sort de chacun au-delà de sa naissance.
« une représentation telle que la pyramide sociale ne nécessite que deux dimensions. Donc l’appellation de pyramide est une erreur » - Si pour des raison de commodité graphique, la pyramide est souvent représentée – questionnez donc votre navigateur et vous verrez comment est généralement représentée la pyramide sur internet – en deux dimensions, par un triangle correspondant à sa vue en coupe, elle n’en demeure pas moins un volume, possédant en conséquence trois dimensions. C’est d’ailleurs cette troisième dimension (base de la pyramide) qui exprime l’étendue de la pauvreté profonde selon le niveau de richesse de la société (hauteur) et la population totale (volume).
Je note en tout état de cause que le fait de n’attribuer à la pyramide que deux dimensions, comme de vouloir la réduire à une courbe, relève bien de cette attitude qui consiste à exclure du raisonnement ce qui ne vous convient pas (ou ce que vous ne comprenez pas), en fidèle adepte de la pensée unique.
« la pyramide sociale n’est pas un volume mais une courbe sur un repère plan orthonormé. Selon vous, cette courbe est-elle une droite, oui ou non ? » - Pour vous répondre, j’aimerais savoir qu’elles valeurs définissent votre « courbe droite ».