Extrait
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Mais pourtant, la façon dont elle
construisit sa carrière est bien plus significative. En 1986, âgée de 35
ans, Angela Merkel s’inscrit dans le mouvement Est-allemand « réveil
démocratique ». Et pratiquement jusqu’aux élections qui verront la
victoire des chrétiens démocrates dans l’Allemagne réunie, elle les
critiquera et en dira pis que pendre. Mais dès qu’apparaitra le parfum
de victoire des Chrétiens-démocrates, sans tarder Angela Merkel rejoint
leurs rangs et arrive à saisir un siège de député au Bundestag du pays
désormais réuni.
On dit qu’elle fut extraite du parti
« réveil démocratique », un parti dès lors sans avenir, sur une
recommandation spéciale du ministre fédéral Lothar De Maizière.
Ce dernier la nomme secrétaire de presse. Elle prend alors une part
active aux pourparlers 2+4, qui mirent fin aux accords quadripartites
sur le statut de Berlin, et son contrôle par les alliés. Mais aussi aux
pourparlers sur la réunification de l’Allemagne que menait Condoleeza
Rice depuis Washington. Là-dessus, Angela Merkel engage sans tarder le
processus d’intégration de la RDA dans l’économie de marché, et la zone
deutsch mark.
A ce moment, son compagnon officiel Joachim Sauer est engagé par la société américaine Biosym Technology. Il passe une année entière dans les labos de la société à San Diego, société affiliée au Pentagone.
Toutefois il est impossible de vérifier quel travail il y a accompli,
ni de quelle formation il a bénéficié. Après cela Sauer devient expert
pour la société Accelrys, également de San Diego, également active pour le Pentagone…
Et tout à coup, scandale ! De Maizière
est accusé de collaborer avec la Stasi, les services est-allemands. Et
quid de sa protégée ? Publiquement, elle dénonce son protecteur ! Après
quoi, sans tarder, elle occupe le poste de vice-présidente de la CDU.
Passant des bienveillances de De Maizière à celles de Helmut Kohl,
Angela Merkel occupe désormais des fonctions importantes dans le
gouvernement. Dirigeant, en particulier, les instances fédérales
chargées des femmes et de la jeunesse, et de l’écologie. Helmut Kohl
s’extasiait de son Angela, l’appelant « mon poussin », ma « fillette »."