Cuba a fait des choix
sociaux et économiques. Ce pays sans ressources naturelles importantes
(sauf le nickel soumis à embargo US) mais bénéficiant de soleil, de
plages et de paysages paradisiaques s’est retrouvé du jour au lendemain,
après l’écroulement de l’URSS,
amputé de 80% de ses exportations et d’un chiffre similaire
d’importations venus de l’est européen. Quel pays aurait pu rester la
tête hors de l’eau au milieu d’un tel désastre ?
.
Au cours de la période dite « spéciale »,
les Cubains ont souffert durement une dizaine d’années de pénuries
presque totales. C’est dans cet environnement de dénuement que les
Cubains ont su trouver en eux mêmes des solutions comme la production
agricole bio à la porte des villes ainsi que la mise en circulation et
la découverte de médicaments à base de plantes locales. Pendant toute
cette période, pour sortir du marasme, le gouvernement cubain a choisi
d’investir prioritairement dans deux secteurs : le tourisme en ayant
conscience du danger de la « dollarisation » des esprits et la santé
avec l’accueil de milliers d’étudiants étrangers venus majoritairement
d’Amérique latine et d’Afrique et surtout l’ouverture de laboratoires de
recherches dotés de moyens avec à proximité des centres de production
de plantes médicinales. Toutes les provinces disposent de domaines de
plusieurs centaines d’hectares produisant herbes, fruits, jusqu’à des
écorces, où travaillent des spécialistes de haut vol. Des entreprises
considérés comme « stratégiques », placées souvent sous haute
surveillance.
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voir : CUBA AU TOP DE LA RECHERCHE MEDICALE