"Chaque fois que la science avance, Dieu recule et vous pensez qu’il est
plus loin sans pouvoir le prouver ; de mon côté, j’en déduis que c’est
compatible avec mon opinion qu’il n’existe pas, sans pouvoir plus le
prouver.«
C’est toute la beauté et la poésie de la chose... ça me fait furieusement penser au paradoxe de Schrödinger. Je n’affirme pas que Dieu existe réellement, je n’en sais rien, je ne peux pas conclure sur cette question, personne ne le peut.
Pour ce qui est de ce qui advient de la conscience après la mort, encore faudrait-il parvenir à saisir ce qu’elle est, la définir. La vie après la mort est une chose qu’on ne peut pas non plus ni prouver, ni réfuter scientifiquement. Nous n’avons pas de preuve d’une telle chose, mais l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Quelques physiciens affirment que la physique quantique nous fournit des preuves que la mort n’est qu’une illusion. Je pense que c’est aller un peu vite en besogne, mais je n’exclue pas cette possibilité.
»Que chacun croie ce qu’il veut tant qu’il ne se mêle pas d’en faire une
ligne de conduite pour les autres, y compris ses enfants. Et c’est là
qu’en général les religions nous emmerdent parce qu’elles veulent être
transmissibles et nous dicter nos conduites."
Là dessus, nous sommes entièrement d’accord. Il y a tout et son contraire dans les textes religieux, et chacun se focalise sur ce qui lui plaît. On peut choisir de combattre les mécréants, ou d’aimer son prochain comme soi-même. Chacun devrait être libre de croire en ce qu’il veut, et de se comporter comme il le souhaite (dans la limite de la liberté et de la sécurité des autres, bien sûr) et je trouve aberrant de vouloir convertir les autres de force.
Seulement, on ne réconcilie pas deux groupes fâchés en leur faisant des reproches, alors je me suis abstenu d’évoquer cette question.