Je suis comme beaucoup intéressé par ce qui se passe et va se passer en Grèce.
Il est sur que que Syriza a un boulevard devant elle et il faut espérer qu’elle en fera bon usage. C’est un réel espoir pour nous en regard du second tour Juppé - Le Pen de la présidentielle, et bien au delà de la « TINAisation » (there is no alternative comme disant Thatcher) des esprits.
Effectivement, cela commence à flipper sevère au niveau des instances dirigeantes de l’UE, dès fois que cela donne des idées à d’autres (même le journal « la tribune » le reconnait ! Mais pas d’emballement. Il n’est pas sur que la Grèce sorte de l’Euro, bien au contraire, car le parti veut rompre avec certains
positions eurosceptiques de ses membres, qui se sont faites jour il y a maintenant 2 ans au plus chaud de la « crise ». Son leader est ainsi aujourd’hui opposé à la sortie de l’euro.
Siriza sera confronté au principe de réalité, à la formation d’Alliance. Le parti vissera sans doute non pas à annuler toute la dette mais à la renégocier avec
les créanciers, UE et FMI en tete. Leur force est leur légitimité et l’arme de dissuasion massive qui reste une possible banqueroute qui impacterait tout le système bancaire européen, d’où la frayeur des banquiers d’ailleurs ! Ainsi selon la tribune : "non seulement les contribuables des Etats de la zone euro devraient accuser des pertes considérables (220 miliards d’euros on déjà été déboursés),
mais encore, les vannes seraient ouvertes. Les investisseurs
prendraient conscience qu’il est possible de quitter la zone euro.
L’Italie les opposants à l’euro pèsent plus de 35 % des intentions de vote -, l’Espagne - où Podemos est en tète des sondages
et même la France seraient dans la ligne de mire des marchés. Une
nouvelle crise, encore plus redoutable que la précédente pourrait
s’ouvrir."
En tous cas pour une fois, la peur a changé de camp ! Et cela me réjouit !