Monsieur Cabanel, je fais ce que je veux en prenant mes responsabilités. Je ne viens pas sur ce site pour flatter mon égo ou mon image, mais parce que c’est un des seuls où je ne suis pas censuré [en dehors d’articles sur Fukushima Daiichi qui sont stoppé à la source par la mouvance anti nucléaire qui agit sur Agoravox]. Que des gens soient contre le nucléaire ne me dérange pas sauf s’ils utilisent les arguments manipulés par Greenpeace et autres fanatiques du genre.
A partir du moment où vous même, êtes près à inventer des morts pour satisfaire ce que l’on ne peut appeler autrement que votre idéologie anti nucléaire, vous perdez automatiquement une part de respect que l’on vous doit.
Quand en plus, vous vantez aussi un modéle allemand de production d’électricité qui brûle de la lignite, du charbon et du gaz pour produire environ 60% de son courant électrique, dans le but de liquider un de nos derniers pôles industriels et de recherche de niveau mondial, vous faites oeuvre d’ennemi de la France.
C’est d’autant plus ridicule que les allemands eux-mêmes remettent en cause leur modéle basé sur le scénario Négawatts.
* Ils auraient du baisser leur consommation électrique depuis 2008 et ce n’est toujours pas le cas.
* Ils auraient du diminuer leurs émissions de CO2 et ils n’y arrivent pas.
* Il leur faut réaliser de gros travaux sur leurs réseaux électriques et même eux peinent à dégager les fonds pour cela.
* Leur Industrie du secteur souffre des choix énergétiques. Une grosse société de production d’életricité E-on attaque même l’Etat fédéral sur sa politique énergétique pour réclamer des dommages de l’ordre de plusieurs milliards d’euros ;
* l’électricité pour le particulier en Allemagne est presque deux fois plus chère que chez nous.
* ....
Et ils ne sortent toujours pas du nucléaire qui leur est indispensable pour la stabilité de leurs réseaux électriques.
Comme ces questions de stabilité des réseaux électriques vous dépassent, vous ignorez totalement, que les allemands ont depassé le max possible de production de courant intermittent, éolien et PV. Pour ne pas avoir de problèmes ils déversent leur surplus de ce courant dans les pays voisins, Pologne principalement, en les payant. C’est ainsi que l’on trouve sur le marché européen du courant à prix négatif.
Mais le plus amusant dans cette affaire est, qu’en partie à cause de cela, on ne peut fermer Fessenheim qui assure aussi un rôle important de stabilité du réseau électrique en Alsace.
Bien évidemment on ne va pas dire ce genre de chose au bon public.