à Isga
Les religions sont une maladie ?
Je vois que, vous qui êtes un érudit, vous n’avez jamais eu la curiosité de lire les quatre évangiles.
Lisez les, en conscience. Si vous trouvez dans un des quatre, une seule parole qui ne soit pas une parole d’amour, ou une seule phrase qui relève de l’intolérance,je vous ferai des excuses publiques. Ce sont des écrits lumineux et profondément modernes, qui s’appliquent on ne peut plus à la réalité d’aujourd’hui. Sur la tolérance, il y a des leçons à prendre, comme la parabole du bon Samaritain (les Samaritains étaient des gens très mal vus des bien-pensants de l’époque). Et sur la notion de justice, qui n’a rien à voir avec ce qu’en ont fait les états.
Ce qu’ensuite l’Eglise Catholique a fait de cet héritage n’a rien à voir avec la religion, c’est une affaire de pouvoir. De même, je ne me permettrais pas de critiquer le Coran, ne l’ayant pas lu, mais ce qui est certain, c’est que l’utilisation qui en est faite par les gros salopards d’islamistes est une guerre déclarée à l’être humain, en particulier aux femmes.
Les athées ont beau jeu de la ramener, mais ils ne devraient pas : les deux régimes athées de l’histoire, à savoir le régime nazi et le régime communiste, ont fait 150 millions de morts en un temps record. Vous savez très bien qu’il y a une intolérance athée, comme il y a une intolérance chrétienne intégriste, juive intégriste, islamiste intégriste.
Et il y a à l’inverse une intolérance envers les chrétiens, les juifs, les musulmans. La bêtise et l’intolérance sont l’apanage de l’être humain. Dans notre beau pays de dégénérés, seuls les athées ont bonne presse. Et la notion de « blasphème » est en train de prendre de l’essor auprès d’une certaine gauche bien pensante (Zemmour, le blasphémateur). Je vous laisse imaginer les condamnations quand ils auront pris le pouvoir.
Aujourd’hui, ce qui nous préoccupe, c’est de sauver la vie de ce pauvre jeune homme condamné à mort pour « blasphème ». Et ce que vous trouvez de mieux à faire, c’est une charge contre la religion. C’est dommage.