Le bateau « Union européenne »
est en train de couler.
Deux pays européens se préparent à
quitter le bateau.
La Grèce et le Royaume-Uni se
préparent à quitter le bateau.
Dimanche 4 janvier 2015 :
Le Premier ministre britannique conservateur David Cameron a
déclaré dimanche souhaiter organiser plus tôt que prévu le
référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union
européenne, promis en 2017.
Sous la pression des eurosceptiques au sein de son propre parti et
face à la
popularité croissante du Parti de l’indépendance du Royaume-Uni
(UKIP), qui prône une sortie de l’UE et un durcissement de la
politique d’immigration, David Cameron a promis de rénégocier le
traité qui lie le Royaume-Uni à l’UE et d’essayer de récupérer
certains pouvoirs auprès de Bruxelles.
Il a promis pour cela d’organiser un référendum en 2017, en
cas de victoire des conservateurs aux élections législatives de mai
prochain.
« Le référendum doit avoir lieu avant la fin de 2017. Si
nous pouvions faire cela plus tôt, j’en serais ravi. Plus tôt je
pourrai tenir ma promesse d’une renégociation et d’un référendum
(...), mieux ce sera », a déclaré le chef du gouvernement lors
d’une émission de la BBC.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204053007651-cameron-dit-vouloir-avancer-son-referendum-sur-lue-1079919.php
Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro.
La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la
Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale
remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays,
affirme l’édition en ligne du magazine Spiegel.
« Le
gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie de la
Grèce de la zone euro, si le chef de l’opposition Alexis Tsipras
(Gauche
radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections
législatives, abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne
rembourse plus les dettes du pays », affirme le site web de
l’hebdomadaire, en s’appuyant sur "des sources proches du
gouvernement allemand".
Angela Merkel et son ministre des
Finances Wolfgang Schäuble (tous deux conservateurs) ont changé
d’avis et désormais « ils jugent supportable une sortie de la
Grèce de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la
zone euro depuis le sommet de la crise en 2012 », assure le
Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.
« Le
risque de contagion pour d’autres pays est limité car le Portugal et
l’Irlande sont considérés comme assainis. Par ailleurs, le MES
(mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de
sauvetage puissant et l’Union bancaire assure la sécurité des
instituts de crédit », auraient encore confié ces sources.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/04/97002-20150104FILWWW00022-merkel-serait-prete-a-laisser-la-grece-sortir-de-la-zone-euro.php