« Ils »... !
Je comprends à demi-mot, que vous nommez ainsi tous ceux qui ne pensent pas comme vous. Et cela fait du monde (alterécolbioseltoutseul pareuxmêmedégradablescivilsciviquescitoyenspostalternéomarxistes, de l’ordre de 5 à 10% de l’électorat hors tout en France).
J’en fait donc à priori partie...
Je voudrai donc vous signaler, même si j’ai conscience que cela vous indiffère, qu’à titre personne, je ne tremble pas du tout.
Bien sur, la droite, c’est l’humanisme, la générosité, le progrès, la solidarité, la paix et l’amour. Mais nous sommes comme tous le monde. Ces trucs là, cela se vit à deux...Il faut un minimum de répondant en face.
Je ne peut pas dire que cela me fasse exclusivement plaisir que mes impôts, en plus de financer l’ensemble du militantisme de gauche en France, servent à boucler les fins de mois des fonctionnaires surnuméraires en Grèce, mais au nom de nos valeurs de solidarité, on le faisait.
Si, exaspérés de devoir partager les souffrances qu’ils ont provoqué pour leur propre peuple par leurs dépenses inconsidérées, les mêmes en Grèce, finissaient par obtenir que ce pays fasse défaut, il me semble que bien plus que trembler, les « ils », comme du reste l’a dit Madame Merkel, ressentiraient surtout un grand soulagement. Un peu lâche peut être. Mais après tout ce sera leur libre choix démocratique et on ne peut pas les traiter comme de grands enfants. Ce ne serait pas digne.
Comme beaucoup de gens au sein de nos forces de progrès, je serai un peu triste pour la Grèce, mais secrètement un peu soulagé aussi de ne plus avoir à payer pour eux. D’autant que cela n’aura pour nous que des conséquences limitées, là ou on aurait pu avoir à payer encore longtemps.
Et puis, il y aura les conséquences positives. Comme le Portugal suite à des gouvernements de gauche, on assiste et on assistera à une reprise de l’émigration économique.
Les grecs, comme les portugais, sont des gens formés et travailleurs en général. Je pense que comme les allemands, nous nous réjouirons de les voir arriver en masse chez nous.