Fabienm
Le sujet est très polémique et, personnellement, j’attribue à une grande partie
de la presse de ces dernières années, une partielle mais bien réelle et importante responsabilité dans le massacre
d’hier.
L’imbécile enfermement de cette presse - et
des gouvernants de la République « Sarkhollandienne » ! - dans un négationnisme cultivé concernant la
dangerosité de l’islam a conduit les uns et les autres à ne pas combattre les éléments très concrets, très visibles et même
souvent manifestes de cette dangerosité.
Les uns et les autres sont même allés
jusqu’à répéter pendant des années une odieuse assimilation de l’islamophobie à
du racisme, de la xénophobie, de la haine de l’autre parce qu’il est différent.
Nous
avons à nous engager dans un très énergique renversement ou, si l’on préfère, à
une ferme résistance contre ce que je n’hésite pas à qualifier de trahison de la République et de ses
valeurs, plus particulièrement de son attachement proclamé à la laïcité et aux
Droits humains.
Nous pouvons utilement nous inspirer, pour
cela, de ce que disait dans la première partie du 20e siècle l’écrivain Karl
Kraus. J’en fais un copié/collé de
Wikipédia (mais c’est moi qui souligne) :
Il dénonçait avec la plus grande virulence, dans les
pages de Die Fackel, la revue
qu’il avait fondée et dont il a pendant presque quarante ans été le rédacteur à
peu près exclusif, les compromissions, les dénis de justice et la corruption,
et notamment la corruption de la langue
en laquelle il voyait la source des plus grands maux de son époque, et dont il
tenait la presse pour principale responsable.