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Commentaire de doctorix

sur Ils l'ont fait...


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doctorix, complotiste doctorix 8 janvier 2015 20:39

@necinikiou

Ce qui est pitoyable, c’est votre naïveté.
Vous vous rassasiez des fausses évidences qu’on vous invite à gober.
Les plans du NOM incluent votre ingénuité, votre aptitude à avaler toutes les couleuvres.
Le mal ne vient pas tant de ceux qui le font, que de ceux qui refusent de le voir.
Vous vous refusez à voir qui profite de cet événement, et donc qui l’a organisé.
En ce moment même, les media crient et proclament leur sacro-sainte liberté d’expression (28 minutes, arte). 
Mais ils ne vous diront pas que s’ils s’écartent de la doxa, s’ils évoquent d’autres pistes, ils seront virés dans l’heure.
Je rappelle ici ce qu’est la liberté d’expression d’un journaliste : et ce texte a plus de 100 ans, écrit par le rédacteur en chef du New-York Times en 1914
 Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais : il n’y a personne parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et, s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.D’autres, parmi nous, reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j’autorisais la publication d’une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Othello. L’homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait aussitôt sur une route à la recherche d’un nouvel emploi.La fonction d’un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de ramper devant Mammon et de se vendre lui-même, de vendre son pays et les siens pour son pain quotidien ou, mais c’est la même chose, pour son salaire.Cela, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors que de porter un toast à la presse indépendante !Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui commandent derrière les coulisses.Nous sommes leurs marionnettes ; ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes.Nous sommes des prostituées intellectuelles.
John Swinton, rédacteur en chef du New York Times, discours d’adieu à ses collègues, au cours d’un banquet en son honneur, à l’American Press Association – 1914

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