La France, « pays de la liberté d’expression » ?
Essayez donc d’affirmer publiquement que les camps de concentrations nazis ne pratiquaient pas d’extermination au début des années 40, vous verrez bien ce qui vous arrivera.
Vous allez rétorquer : « Oui, mais à part ce sujet là, on peut tout dire dans ce pays. »
Le problème, c’est que la liberté d’expression est totale et absolue, ou elle n’est pas. Une seule exception imposée et elle n’existe plus. La formule « on peut tout dire sauf... » est inacceptable car dès lors qu’une liste de « sauf » est ouverte, plus rien ne distingue le pays qui tolère une ou deux exceptions, de la dictature qui en impose une kyrielle. C’est une question de principe. Et de définition. En raison de l’existence des lois mémorielles ou historiques (telles la loi Gayssot) , la France ne peut en aucune façon prétendre assurer la liberté d’expression.
Certes le censeur armé de ses ciseaux ou de son feutre noir n’existe plus depuis longtemps. On n’a plus besoin de ça : les journalistes français (de la presse écrite, radio ou TV) sont devenus des champions de l’auto-censure. Qu’ils soient réellement convaincus de ce qu’ils écrivent/disent, ou qu’ils jouent le jeu de la pensée unique, ils pratiquent tous la propagande impériale occidentale. Car en ces temps où la moindre place est convoitée par une flopée de candidats, ils ont trop peur de se voir remerciés ou mutés dans des rôles subalternes. Alors ils affirment tous comme un seul homme que Poutine est un dangereux despote à qui l’Europe doit faire la guerre, que Bachar el Assad massacre son peuple, etc... vous connaissez tous les rengaines actuelles de l’enfumage mainstream.
Liberté d’expression en France ? Laissez-moi rire !
J’ai bien aimé ce soir l’information au JT selon laquelle le boucher israélien Netanyayou et l’Emir du Qatar ont été les premiers à féliciter Hollande pour le dénouement des prises d’otages. La baudruche reçoit des caresses de ses maîtres.