« mais on ne peut fonctionner sans un minimum de règles et de lois. »
Bien sûr mais il y a l’ éthique et la loi naturelle, le respect envers la vie et la terre nourricière.
Il y a les lois de la sagesse :« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’ autrui te fasse » est un principe élémentaire de bonne intelligence.
Il y a confusion envers plusieurs notions. Actuellement, ce ne sont plus des lois qui régissent la vie en société, ce sont les dictats d’ une minorité à l’ égard de la majorité et la contrainte pour la soumettre.
Cela n’ a plus rien à voir avec l’ équilibre naturel tel qu’ il doit être pour un fonctionnement d’ une société saine.
« les individus étant le plus souvent incapables de modérer leur comportement dans un cadre plus permissif. »
Le cadre ne doit pas être permissif ni restrictif il doit être équilibré.
La liberté des uns s’ arrête où commence celle des autres. C ’est un autre précepte de sagesse.
Le fonctionnement de la société occidentale est totalement malsain parce qu’ elle est totalement déséquilibrée. L’ éducation (pas l’ endoctrinement...) n ’est plus assurée parce que cet équilibre fondamental entre les générations et les individus n’ existe plus vraiment.
On ne peut pas donner ce qu’ on n’a pas reçu. Les relations entre les individus doivent être équilibrées pour qu’ il y ait une évolution. Or, il ne peut pas y avoir d ’ évolution dans une société ou le sentiment dominant est celui de la peur, de la méfiance, de l’ appât du gain et de la compétition au détriment de ceux qui fonctionnent autrement.
"D’origine paysanne montagnarde, je peux vous dire que mes ancêtres - à
l’image de la grande majorité des petits paysans d’autrefois -, tout
étant parfaitement libres en principe, étaient de facto des « esclaves » de leur mode de vie, trimant très dur pour des revenus souvent dérisoires."
Cela n’ a guère changé dans les faits et une majorité d’ individus sont toujours esclaves de leur mode de vie qui continuent à trimer très dur alors que tous les moyens existent pour améliorer et faciliter la vie. Cet état de fait est occulté à la majorité des gens parce que leur travail doit permettre de faire tourner un système (qui leur est d’ ailleurs totalement défavorable) et en aucun cas leur permettre une vie agréable et paisible.
Cela a été autrefois et cela dure encore aujourd’hui.
Peu importe le statut social, paysan, commerçant, technicien,médecin, enseignant ou autre, le fait est que la plupart des contemporains subissent leurs conditions de vie plutôt qu’ ils ne les choisissent parce qu’ ils sont dépendants d’ un système basé sur la dette (crédit et consommation).