On continue dans la connerie :
Raphaël Bosse-Platière
publié le 10/01/2015 à 16:10
« Je suis Charlie ». Ces trois mots sont devenus le symbole d’une mobilisation sans précédent des Français, en réaction à l’attentat perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo mercredi 7 janvier, qui a coûté la vie à douze personnes.
Pourtant,
quelques internautes ont relayé des messages de haine ou se félicitant
de l’acte des frères Kouachi. C’est le cas d’un homme âgé de 30
ans, résidant à Strasbourg, qui avait partagé une photo sur Facebook, raconte Dernières Nouvelles d’Alsace.
Sur cette image, comme sur d’autres clichés qui circulent sur les
réseaux sociaux, on pouvait apercevoir "une kalachnikov à terre et des
mots de réjouissance", écrivent nos confrères.
Jusqu’à 7 ans de prison
Connu de la justice pour des faits de droit commun, il n’aurait pas expliqué la raison de cette publication et assuré ne pas être le créateur de la photo.
Le suspect avait utilisé un compte ouvert, et malgré son pseudonyme, les enquêteurs sont parvenus à l’identifier dès
jeudi soir. Il a été interpellé par la brigade anti-criminalité dans le
quartier de Neuhof, une zone réputée sensible du sud de Strasbourg.
L’homme a été placé en garde à vue, et sera présenté à un juge du tribunal correctionnel lundi. Il est accusé d’apologie par voie électronique d’un crime en relation avec une action terroriste et encourt jusqu’à sept ans de prison.
Ce n’est pas parce qu’un con décérébré délire sur un attentat qu’il doit risquer 7 ans de taule !
FAITES TOUS ATTENTION À CE VOUS ÉCRIVEZ ! LA FRANCE EST SOUS DICTATURE.
ILS ONT TUÉ 2 FOIS LA LIBERTÉ D’EXPRESSION !
TOUT EST PERMIS ET PRÉMÉDITÉ GRÂCE À :
Article 227-24 du code pénal
Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque
moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à
caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de
nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à
inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement
en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de
trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce
message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.
Lorsque les infractions prévues au présent article sont soumises
par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la
communication au public en ligne, les dispositions particulières des
lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne
la détermination des personnes responsables.