.Taverne, c’est bien la première fois que je vous approuve (sauf question poésie, mais ça s’est fait rare depuis la période Bayrou)
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BRAVO POUR VOTRE LUCIDITE
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Ils sont en train de devenir fous. Choc probablement trop fort. Ariane, remarquez, on savait déjà, mais elle s’était faite rare depuis son crash de 2012.
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LA GRANDE CUREE
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La plupart des commentateurs d’Agoravox, déjà bien surexcités et excessifs en temps « normal », sont submergés par l’émotion et un bon nombre d’entre eux partis en vrille dans une dynamique incontrôlée. Émotion ? Je ne sais même pas. Hystérie, oui certainement. Je n’ai jamais cru à la VO du 9/11. Mais cette opinion, je l’ai intellectuellement construite et continue d’essayer de gérer tant elle culpabilise et dérange l’entendement.
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Mais là, l’indigence du raisonnement et l’indulgence de l’auteuse vis-à-vis d’elle-même est atterrante. Inutile de s’étaler. C’est sale. C’est insultant. C’est petit et lâche.
En fait, c’est déshumanisé.
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Au final, la voilà la victoire des terrorisme qui se profile : la folie.
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DEVENUS FOUS ET CONS
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C’est sur que, vu le lamentable résultats de leurs luttes anachroniques, on comprend que les militants de tous acabits sortent frustrés du manque d’écoute et de possibilité-même de résultat. On n’a pas digéré ce qui est qu’on est déjà demain, seconde après seconde et les idéaux sont devenus informulables. Jusqu’à en perdre tout jugement, les nouveaux intellectuels filtrent dans leur cerveau déboussolé une avalanche d’informations qu’ils distordent dans le sens le moins contradictoire avec leur préconçus idiots. Une information devient une désinformation dans les secondes qui suivent sa diffusion. Le net précède, empêche et finalement occupe la pensée. Les substances ont disparu. Le populisme a gagné.
L’interactivité, le fait de pouvoir répondre à l’info, nous empêcherait-il de la réfléchir sainement ?
Serait-ce l’école du refus de l’autre ?
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INTERNET ?
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Je me pose par exemple la question du silence de Carlo Revelli. Jusqu’où ?

Aux 10 ans d’agoravox, je pense qu’il serait sain que l’on s’interroge et (est-ce possible ?) que l’on se positionne. il serait intéressant de réfléchir jusqu’où le concept de neutralité du net peut s’affranchir des effets pervers devenus incroyablement tabous sur la toile. Les gratteurs de Charlie l’avaient compris. En l’occurrence, le papier, ça aide. Il faut aller l’acheter, ça implique l’inverse de la passivité de l’info qui tombe toute seule sur l’écran. Pas la même démarche, pas le même investissement, pas la même réflexion au final, force est de le constater, vue l’assurance et la rigidité d’opinions jamais remises en question, le contraire de l’intelligence ; le chaos, putain, la gerbe.
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MANU & CHARLIE
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J’ai lu Charlie pendant des années, depuis son apparition, depuis avant, même : depuis Hara Kiri et le bal tragique et avant. Puis j’ai trouvé Cavanna con, Wolinski douteux. Nouvelle vie, j’ai cessé de l’acheté (difficile, à l’étranger) ; de retour, j’ai espacé les lectures ;

Les rencontrant année après année au Festiventu, j’avais attrapé Charb & Tignous à propos de l’opportunité des caricatures de Mahomet (que je trouvais excellentes) ou à propos du 11/9. Compliqué, mais si le doute planait, le respect primait. Le contraire d’ici. Je pleure ces années de soirées mémorables où la Pietra coulait à flot. Les pointes des Stylist noircissaient le blanc dans un bouillon d’intelligences et de pertinences partagées. Une rédac, quoi... Nuits de fous, ceux qui les ont vécues, je sais, pleurent tous aujourd’hui. Salut, Serge, salut à tous.

Concomitamment, j’ai cessé de lire : l’éjectage de Siné m’a filé la gerbe, puis l’insoutenable, la récompense « France-inter » à Val.. je souffrait pour mes vieux complices. Les dernières années ne sont pas représentatives, mais certainement le journal avait mué, désormais connoté par Charias au cul, galère financières, bombes, protections policières, crise éditoriale et humaine, récupération politiques... Il m’avait semblé pourtant, que les années Hollande régénérait la dynamique ; mais c’était plus pareil.
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ARIANE
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Ceci dit, aussi triste que je puisse être pour Charlie, le suis encore plus pour la pensée politique ; Celle qui finit par s’appuyer pathétiquement sur les circonstances de la présence d’une carte d’identité tombée sur le tapis de sol d’une bagnole. Tu parles d’une pensée politique, Ariane... tu réalises, camarade ????
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CARTE D’IDENTITE... AH AH AH !
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Encore heureux que le taré, on l’a tous vu, ait ramassé sa baskett, parce que là, Marianne tu aurais déjà assassiné Hollande... Imaginez un peu ? on veut nous faire croire qu’un terroriste sur-entraîné qui vient de flinguer froidement 11 personnes, qui retourne tranquillement achever la 12ème, la kalash à la main et gilet pare-balles sur le dos, perde sa chaussure en plein commando ? Et des gens croiraient à ça ????
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ARIANE ON SE FOUT DE NOTRE GUEULE !
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Comment continuer de voter après ça ????