Selon le rectorat, 500 personnes (étudiants et autres) empêchent chaque jour 80 000 étudiants d’aller en cours. Où est la démocratie ?
Autre question : quel rapport entre le CPE et les commerçants pillés, le mobilier urbain détruit (grande banderole « nous sommes tous des casseurs » en tête de cortège à Rennes), les routes bloquées, les travailleurs empêchés de travailler comme à Nantes le marché d’intérêt public, les permanences saccagées, les collégiens et même les lycéens de la filière générale, la loi Fillon remise en cause ? Et quel crédit pouvons-nous apporter à des personnes qui traitent les employeurs d’« esclavagistes modernes », de « négriers » et de « chiens », et qui d’ailleurs n’ont la plupart du temps jamais travaillé ? Quel rapport même entre les facs et le CPE, contrairement à une idée reçue ils ne sont pas beaucoup touchés par le chômage contrairement aux jeunes sans qualification ? Que doit-on penser de ces étudiants rennais qui parodient l’ETA et organisent une conférence de presse dans leurs locaux à Rennes 2 en cagoules, munis d’armes en plastique, et lancent même un ultimatum burlesque au gouvernement ? Quel crédit apporter à des jeunes manipulées et/ou ultra-politisés encadrés par des syndicalistes qui ne représentent que 2 ou 3% du salariat en France ? Tout cela est surréaliste.
Mais croyez-bien que le gouvernement se frotte les mains de ce foutoir qui va, à un an des présidentielles, renforcer l’extrême-gauche et mobiliser un électorat de droite à bout, donc affaiblir le PSF, c’est bien joué Villepin et Sarkozy !
L’extrême-gauche a toujours cherché à légitimer sa violence en jouant sur la lâcheté et le sentiment de culpabilité des autres. Fondamentalement, dans cette affaire, ce sont des anti-démocrates dont l’extrémisme bête et immature sert des candidats de droite complètement manipulateurs.
La France patrie des Droits de l’Homme, laissez-moi rire... plutôt le pays des révolutions sanglantes. Sur ce bonne soirée quand même !