« La chasse au CO2 a bon dos pour maintenir le nucléaire »
La réciproque est tout aussi vraie, mais vous ne retenez que ce qui vous arrange dans une optique partisane.
Ce qu’il nous faut à l’heure actuelle ce n’est non pas de l’idéologie façon EELV, mais du pragmatisme face aux événements qui s’accélèrent.
Le réchauffement est une réalité. Ses causes d’origine anthropique semblent être démontrées par le GIEC. Elles résultent selon ses conclusions de l’émission considérable de GES dans la basse atmosphère ces 150 dernières années. Le principal GES est le CO2, responsable à 76% de l’effet de serre toujours selon le rapport de synthèse de 2007 (2.1 Emissions de GES à longue durée de vie).
Prétendre lutter contre le réchauffement et ses conséquences qui s’annoncent dramatiques, sans chercher à limiter dans le même temps nos émissions de CO2, est une aberration, une ineptie, une manipulation.
Il est un fait avéré que l’énergie électro-nucléaire n’émet pas en pratique de CO2, a contrario des énergies « renouvelables » type éolien/photovoltaïque qui sont des énergies intermittentes qui ne peuvent fonctionner ni en énergie de base ni en pointe, du fait de leur caractère aléatoire, et qui sont substituées par des énergies fossiles, grosses émettrices de CO2, dès qu’elles ne sont plus en capacité de produire d’électricité.
Le recours à ces énergies présentées fallacieusement comme des énergies vertes est donc générateur de GES, comme le démontre parfaitement l’exemple allemand qui, malgré le fait que le gouvernement ait d’hors et déjà dépensé 300 milliards d’€ - la remise à neuf de la totalité de notre parc nucléaire - dans la « transition énergétique », et investit massivement dans ces énergies, l’Allemagne a rejeté PLUS de CO2 en 2013 qu’elle n’en avait émit en 2010.
Alors njama : pragmatisme ou idéologie ?