Les membres du conseil scientifique de Sauvons le Climat sont des scientifiques. Il y en a qui viennent de l’Université. Un scientifique de SLC a écrit des textes contre ITER...
Même chose pour l’
AEPN, écologistes pour le nucléaire.
C’est mieux tout de même !
Parler d’un problème scientifique sans le connaitre sous l’aspect scientifique et même technologique, conduit à finalement à répéter des affirmations de pure propagande :
par exemple quelqu’un qui ne connait pas le démantèlement, va dire que l’on ne sait pas démanteler les réacteurs nucléaires... ce qui est une énormité parce que cela a été fait plusieurs fois, y compris pour le réacteur accidenté de TMI où une partie du coeur a fondu.
Effectivement l’effet de serre est du à la vapeur d’eau, mais il est initié par l’effet CO2.
L’effet de serre du CO2 équivalent est faible en lui-même mais il provoque de l’évaporation et c’est cette vapeur d’eau là (et non celle qui est produite de manière anthropique comme elle pourrait l’être par une pile à combustible par exemple) qui est le vecteur principal de ce que l’on appelle l’effet de serre.
Mais ce que je viens de décrire là montre toute la complexité de la question, qui est intégrée sur toute la surface de la terre et sur l’axe de l’espace.
Ainsi l’évaporation peut provoquer la formation de nuages qui vont empêcher les rayons du soleil d’atteindre la surface de la terre.
Ce phénomène vertical peut être bien observé aux tropiques où, en dehors de période cyclones, il y a peu de vent. Donc les transferts se font sur l’axe vertical.
Un spécialiste du climat Richard Lindzen a particulièrement étudié ces phénomènes de transferts dans l’atmosphère et au-delà. Il est d’ailleurs l’auteur d’un modèle appelé IRIS sur cette question.
Et il se trouve qu’il est classé dans les climato sceptiques pour avoir oser dire que la science du climat est encore trop jeune pour pouvoir assurer la base scientifique de ce que l’on lui fait dire.
D’ailleurs les modèles et les codes du climat qui ont servi à prédire des catastrophes climatiques, à cause de la forte augmentation de la température moyenne à la surface de la terre, jusqu’à 5°c dans le cas extrême, ont été incapables de prédire d’abord, puis d’interpréter ensuite, le quasi plateau de cette température moyenne sur les 17 dernières années.
Et fin 2010, à la suite d’un débat contradictoire à l’Académie des sciences, avec notamment BARD, le tenant du réchauffement anthropique, cela s’était conclu par le titre « changement climatique » pour le rapport, Académie des sciences décembre 2010, beaucoup plus prudent et qui, traduit, signifie que l’hypothèse CO2 n’a pas été retenue. Et que le débat scientifique reste ouvert.
Donc, rien à voir avec les prédictions de réchauffement du Giec. Qui est un groupe gouvernemental, donc sous influence politique, qui ne comporte pas que des scientifiques.