@ Massada
Mais non. Le Coran, comme chacun des Livres, n’est pas fait pour tout le monde. Dieu n’est pas une pute, Dieu n’est pas démocrate, Dieu n’est pas conditionné par des goûts personnels, ’j’aime bien’, ’j’aime pô’. Dieu, ça est, quoi. Les Livres parlent à travers de symboles de la nature humaine et de l’aventure intérieure, en particulier de la lutte continue entre deux principes antagonistes au coeur de l’être ; ils révèlent une sorte de monde parallèle, invisible mais sensible.
L’ennui, ce n’est pas le Livre, c’est la populace. Tout ce que la populace touche, elle le salit. La populace veut la dictature parce qu’elle est soumise, une vraie larve à l’intérieur. La populace adore la castagne et le vice ; elle ne peut aimer le Coran ou autre chose parce que ce genre de choses n’est destinée et n’est préhensible que par une poignée d’individus avec des cojones.On peut éradiquer l’Islam, brûler le Coran, ça ne changera rien au fait que d’un bout à l’autre de l’Histoire c’est sous les prétextes les plus divers et variés qui soient, les plus gros grossiers, l’atrocité du Nombre qui se déroule d’un bout à l’autre. Le Nombre, c’est-à-dire la populace et les jolis maîtres qu’elle idolâtre. Ca tourne en rond et ce n’est pas près de finir.
Bon, je ne vais pas trop en dire parce que la populace risque de me crucifier et accommodant mes restes, elle fera une nouvelle religion. Une nouvelle controverse, une nouvelle occasion de se révéler telle qu’elle est et ce pourquoi elle est. Ben ouais, c’est la populace qui par referendum vote très démocratiquement pour la mort du Christ. Un vrai plébiscite à l’envers pour l"assassin. Ponce-Pilate lui s’en était lavé les pognes.
Ils sont puissants ces Livres quand ils te parlent.