« Pétain, le 12 août 1941
De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines un vent mauvais. L’inquiétude gagne les esprits, le doute s’empare des âmes. […] Dans une atmosphère de faux bruits et d’intrigues, les forces de redressement se découragent. Les uns se sentent trahis, d’autres se croient abandonnés.
Hollande, le 31 décembre 2014
Je mènerai jusqu’au bout le combat contre les conservatismes, et ils sont nombreux, contre les populismes, et ils sont dangereux. Devant les menaces qui montent, qui s’appellent terrorisme, communautarisme, fondamentalisme, ce n’est pas en nous divisant, en stigmatisant une religion, en cédant à la peur que nous nous protégerons.
La plupart des discours de Pétain sont dus à la plume inspirée et talentueuse d’Emmanuel Berl. Pour celui dit du « vent mauvais », ce n’est pas sûr. Mais on y retrouve le même souffle. Tous les discours de François Hollande ont été écrits par une plume mièvre et besogneuse qui a choisi – on ne peut que l’approuver – de rester anonyme. Mais c’est sans conteste l’esprit du 12 août 1941 qui a soufflé sur l’ Élysée en ce 31 décembre 2014... »
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