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Commentaire de Daniel Roux

sur Transhumanisme : mouais, et alors ?


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Daniel Roux Daniel Roux 19 janvier 2015 10:17

Le transhumanisme existe déjà et depuis des siècles, que dis-je, des millénaires, d’une façon naturelle.

Qui ignore les transformations de l’homme depuis 2 millions d’années ?

Il y a seulement, 100 mille ans, nous étions capables de courir pendant des heures, de repérer des traces subtiles, de sentir les proies, de franchir des montagnes et des fleuves, d’affronter des fauves avec des sagaies, de vaincre des épidémies sans aucun médicaments.

La diaspora humaine a appauvri le génome initial que l’on ne retrouve plus que parmi quelques rares peuples d’Afrique, là où ils ont été refoulés par plus agressifs qu’eux.

Ce que nous constatons, aujourd’hui, en occident notamment, c’est un transhumanisme négatif. Nous sommes moins performants physiquement, nous avons moins de mémoire, moins de capacité d’adaptation.

Le propre de toute vie est de profiter au maximum de son environnement en dépensant le moins d’énergie vitale possible. L’homme a mis toute son intelligence dans ce but et il a assez bien réussi. Grâce aux artefacts, il peut se déplacer et déplacer des charges sans dépenser plus que quelques calories. Qui réfléchit encore devant l’outil d’abrutissement des masses qu’est la télé ?

Plus nous accumulons de connaissances et de techniques, plus nous nous affaiblissons physiquement et mentalement.

Si vous voulez transcender vos capacités, faites régulièrement de l’activité physique en évitant les compétition nocives, exercer vos capacités cognitives, intéressez-vous à la philosophie, refusez d’être exploité, apprécier ce que la nature vous offre, jugulez vos pulsions destructives..

Reste l’épreuve ultime de la mort. Détendez-vous, tant que vous êtes conscient, vous n’êtes pas mort. En clair, vous ne connaitrez pas votre propre mort. La conscience n’existant que pour les vivants éveillés.

Le but pour l’homme, ne devrait pas être de survivre, coûte que coûte, entre le lit et la fenêtre, puis du lit au lit. Qu’il trouve de la joie à vivre ne serait pas si mal.


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