On s’est fait jeter d’ou au fait ?....Mais de partout...

LES GRANDES DEFAITES FRANCAISES

 

En France, on n’a nos spécialités : la bouffe, le pinard, notre bô terroir mais aussi nos défaites. Qu’est ce qu’on a pu connaître au fil de l’Histoire comme dérouillée !!!

Bien qu’étant français et fier de l’être (Youpi !), je me devais d’ériger non exhaustivement une liste de nos plus belles déculottées. Juste comme ça, pour le fun.

 

ALESIA (52 avant J.C.)

 Après de multiples batailles face à l’armée de César, Vercingétorix, beau moustachu mais piètre stratège décide d’emmener toute sa petite armée (800.000 hommes) dans sa cité retranchée. César, vieux rital mais fin limier, organise le siège du trou à rats et en deux mois pilepoil, il affame tous les gaulois. En mal de terrine de porc et de pinard, les gaulois capitulent et César dans son immenses bonté offre à chaque soldat romain un esclave gaulois et se garde Vercingétorix de côté pour ses vieux jours.

 

LA BATAILLE DE RONCEVAUX (15 août 778)

 Charles (pas encore devenu Charlemagne) décide d’aller libérer les chrétiens espagnols du joug des musulmans. Fort d’une immense armée, il entre en Espagne et s’aperçoit que finalement les Chrétiens n’ont pas besoin de lui. Histoire de laisser une marque comme un chien qui pisse, il décide de raser Pampelune. Putain ! Qu’est ce qu’il a pas fait comme connerie ! Les basques super pas jouasses attaquent l’arrière garde tenu par le Comte de Bretagne Roland. Résultat : un pillage en règle, des français agonisant et un tube millénaire : La Chanson de Roland.

 

LA BATAILLE NAVALE DE L’ECLUSE ( 24 juin 1340)

 Première bataille de « la guerre de cent ans » et première défaite aussi par la même occaz’. Décidant de protéger nos cher terroir, le roi de France décide de mettre à la tête de notre flotte des...bureaucrates n’entravant que dalle aux navires. Ben là, je préfère même expliquer la branlée... Une hécatombe.

 

LA BATAILLE DE CRECY (26 aout 1346)

 Et une débacle contre les anglais, une ! Edouard 3 (La revanche de la Menace) passe par Eurotunnel pour re-re-re envahir la France. Il rencontre l’armée française à Crécy près de Calais. Les français sont super fiers de leur nouvelle invention : l’arbalète. Manque de bol, le jour de la bataille il pleut des tonnes de flottes et les arbalètes sont inutilisables. Les anglais munis d’arc font voler une pluie de flèches sur la gueule des soldats français qui se cassent en courrant. A la fin de la bataille, on file Calais aux anglais (Z’ont toujours eu un goût de chiotte les anglais !!)

 

AZINCOURT (1415)

 Henri V, nouvellement promu First Lady d’Angleterre se fait chier dans son île. Il décide de se dégourdir les jambes et offre a ses soldats "l’aventure française". Débarqué avec ses hommes, il commence la razzia. Les fiers et preux chevaliers français, engoncés dans leurs armures de 3 tonnes et bien bourrés attaquent les anglais à Azincourt (Pas-de-Calais). Forcément on se fait décimé et on rentre illico dans nos châteaux pour picoler afin de d’oublier notre déconvenue. Il faudra attendre 1429 et une gonzesse pré pubère pour prendre notre revanche face aux brittons, la classe !!!

 

LA BATAILLE NAVALE D’ABOUKIR ( 1er août 1798)

 Pendant que Napoleon est parti faire du tourisme en Egypte, il laisse sa flotte se reposer à Aboukir. Nelson, amiral anglais qu’aime pas trop « les Froggies » décide d’attaquer la flotte pendant que les marins se la donnent la bite en avant dans les bordels de la ville. La bataille s’engage et la flotte française est dévastée, déchiquetée, démenbrée et sodomisée à sec obligeant Napoléon à rentrer à pinces en France.

 

LA BATAILLE DE TRAFALGAR (21 octobre 1805)

 Napoleon, dans une descente d’ecstasy décide un beau jour d’envahir l’Angleterre. Il imagine alors une super stratégie visant à éloigner l’infernal amiral Nelson jusqu’au Antilles afin d’être libre de mettre un pied à terre en terre British. Malheureusement le plan ne fonctionne pas du tout et on se fait encore démolir la couenne à Trafalgar. Alors au courant de sa victoire, Nelson se fait abattre par un français planqué en haut d’un mat. Le corps de Nelson est alors placé dans un fut plein de Rhum pour empêcher le pourrissement et on lui donne une place au nom de la bataille à Londres. Pas mal les anglais, non ?

 

WATERLOO (18 juin 1815)

 Napoléon revient en force ! Et il est super pas content de son séjour en gériatrie sur l’île d’Elbe. Il reprend les commandes de l’armée et de son empire en 99 jours. Au 100ème, il décide d’attaquer les Brittons à Waterloo, petite bourgade belge. Ben là, c’est plus comme avant, le moteur est grippé, on s’enlise dans la boue et on subit pendant 90 minutes. Résultat : retour de Napoléon en maison de retraite mais plus loin quand même, en plein océan atlantique sur l’île de Sainte Hélène.

 

L’EXPÉDITION DU MEXIQUE (1861-1867)

 Toujours le vieil adage français : « En France on n’a pas d’argent mais on a des idées ». Cette fois-ci, on l’a doit à Napoleon III qui décida d’occuper le Mexique pendant que les ricains se sabraient entre eux pendant la guerre de Sécession. Niveau désastre, on avait pas fait mieux depuis. A grands coups pieds dans le fion qu’ils nous ont mis les Tortillas !!!

 

LE CHEMIN DES DAMES (du 16 au 25 avril 1917)

 Nivelle, Général en chef des Armées Françaises, décide un beau matin en urinant face au vent qu’il faut une fois pour toute se débarrasser des boches. C’est en lessivant son froc maculé d’urine qu’il imagine une stratégie qui aura lieu au Chemin des Dames. Sa stratégie est simple comme bonjour et d’après lui en 24 ou 48 heures, la guerre sera finie. Vous connaissez la suite, après avoir bombardé copieusement les allemands du mauvais côté, Nivelle balance tous ses hommes à l’assaut. Le seul truc qu’il avait pas pensé, c’est qu’en plein hiver, ben les tirailleurs Sénégalais qui composaient le tiers de ses troupes sont pas super fringants et pour couronner le tout, super fier de sa stratégie bourrine Nivelle en parle à tout le monde et qui dit tout le monde dit les allemands. Résultats : 30.000 tués et 100.000 blessés du côté français et un panaris du côté allemand.

 

LA BATAILLE DE FRANCE (Juin 1940)

 Se doutant que les Teutons voudraient leur revanche de 1918, les génies du ministère de la défense décident d’ériger sur toute la frontière allemande une super forteresse de béton ultra moderne avec canons pivotants, mitrailleuses embusquées et tout le toutim. Ce bel édifice engloutira toutes les dépenses de l’armée qui n’aura pas assez d’argent pour se payer un nouveau tank. Mais bon, on s’en fout on n’a notre château ! Les allemands toujours loin d’être cons décident de contourner par les Ardennes (réputées infranchissables) le mastodonte de béton et encerclent l’armée française. Résultat : On signe l’armistice le 22 juin et on attend tranquillement devant notre poste T.S.F. que D.J. De Gaulle vienne à notre secours.

 

DIEN BIEN PHÛ (20 novembre 1953 - 7 mai 1954)

 La guerre d’Indochine s’enlise et de nouveau un Général décida de livrer l’Ultime bataille de la mort qui pue à Dien Bien Phû. Comme l’histoire le rappelle, niveau fortification on est pas balèze donc le Général se dit : "Tiens, pourquoi pas amasser mes troupes dans cette cuvette comme ça, ça fera un super fort !". La suite ? Pendant 170 jours, les niaches ont bombardé le trou et le dernier jour passèrent à l’offensive avec au final la libération de l’Indochine et dix ans plus tard l’arrivée des Ricains.

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