« Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui les écoles privées sont synonymes d’excellence -non pas que les profs y soient meilleurs- les élèves y sont choisis, triés et exclus vers le public s’il le faut... »
Et vice-versa, figurez-vous !
Quand ils sont virés du public, ils aterrissent dans le privé. Le temps de l’hyper sélection est révolu.
Il semblerait cependant que, dans la majorité des cas, le suivi de l’élève soit plus important : dans mon établissement, chaque nouvel élève doit accompagner ses parents à un entretien avec le chef d’établissement où il est informé du règlement qu’il signe ainsi que ses parents. Le personnel non-enseignant de vie scolaire est très présent, les élèves ne sont jamais livrés à eux mêmes et si nous avons une absence dans la journée, il faut donner du travail aux élèves qui vont en étude au cas où un collègue ne pourrait les prendre (cas fréquent). L’investissement dans d’autres activités de l’établissement (centre de loisirs associé à l’école et au collège, etc.) est plus que conseillé. On nous encourage également à gérer au maximum les sanction (on reste ainsi en classe durant la récré avec des élèves qui ont jeté des projectiles pour leur faire ramasser les papiers, on les prend 1 heure en colle sur une de nos heures libres, etc.) Malgré tout cela, nos élèves sont loins d’être toujours faciles, mais il est vrai que lorsque l’équipe fait bloc, l’indiscipline est plus gérable.