Pierre,
Je n’ai pas pu accéder à
l’article dont vous donnez le lien en commençant et auquel vous
paraissez répondre, mais on peut assez facilement en subodorer le
contenu. En tout cas, mise à part la réserve que je faisais plus
haut touchant à la difficulté de changer quelque chose aux dogmes
des trois religions, je suis en parfait accord avec la description
que vous faites de l’état des choses. Il est très clair que, sans
la cécité et même la lâcheté des politiques de tous bords, on
n’en serait certainement pas là.
Après ce qui s’est passé à
Charlie Hebdo et à la porte de Vincennes, on aurait pu espérer un
réveil des Français musulmans. Il est vrai qu’à la suite des
crimes de Mehra, leur projet de manifestation à la Bastille avait
complètement avorté. Après l’attentat à Bruxelles, il y avait eu
fort peu de monde devant la mosquée de Paris. Tout cela était déjà
de très mauvais augure. Le texte d’Abennour BIdar, que je citais en
fin d’article me semble très satisfaisant, mais le philosophe paraît
quand même crier dans un immense désert.
Le sursaut qu’on aurait pu espérer ces
derniers jours n’est pas venu. L’islam est de plus en plus meurtrier,
mais les musulmans s’en lavent les mains et nos politiques les
approuvent, les comprennent, les excusent. Et même, ils les
plaignent sincèrement. C’est au nom d’Allah qu’on massacre des
journalistes et des Juifs, mais les « premières victimes »,
ce sont quand même ces pauvres musulmans qu’il ne faut surtout pas
stigmatiser. Pourquoi ? Craindrait-on, en les mettant en face de
leur religion et de ce qu’elle leur commande, de les froisser, de les
voir de plus en plus nombreux rejoindre le djihad ? Et même, est-ce qu’ils ne
seraient pas capables de faire pis ! Essayons
donc d’être de plus en plus en plus discrets, nous autres Français
chrétiens ou mécréants. Essayons de nous faire oublier le plus
possible et prions Dieu – s’il existe ! - que l’islam accepte
un jour de tolérer, même si nous le méritons si peu, que les parfaits salauds que nous avons toujours été puissent continuer à exister quelque peu. Certes, quand on voit ce qui se passe un peu
partout pour les chrétiens d’Orient, on peut de moins en moins y croire,
mais l’espoir fait vivre.
Allah akbar !