« Lorsque vous allez pisser, dites le Bismillah, « au Nom de Dieu » parce que lorsque vous pissez, c’est par la Grâce de Dieu. »
Donc vous confirmez que les massacres commis au nom de l’islam chaque jour que dieu fait, comme les autres, et dont sont victimes nombre de musulmans en particulier, sont voulus par la « Grâce de Dieu ».
On ne saurait mieux faire la démonstration de l’inanité du concept, ou alors au prix de réintroduire la notion d’un dieu vengeur, cruel, injuste, et aux caractéristiques finalement très humaines. Bien loin de l’idée que l’on pourrait, que l’on devrait se faire d’un grand architecte magnanime, profondément juste et raisonnable, parfait.
Les religieux se trompent (ce n’est pas une surprise) : c’est bien leur dieu crée de toute pièce par les hommes qui est fait à leur image, non l’inverse !
Au demeurant, votre thèse contredit violemment aussi (pas une surprise là non plus) la notion de libre-arbitre. Point de libre-arbitre en effet si toutes les actions que vous faites, ou que vous commettez, sont l’expression de la volonté divine.
Comment pourrait-il en être d’ailleurs autrement, puisque les monothéismes abrahamiques valident le concept d’un dieu omniscient et omnipotent. Personne n’est donc logiquement en mesure de se soustraire à sa puissance, et faire preuve par conséquent du moindre degré de liberté, ce qui serait parfaitement contradictoire avec le concept de toute puissance.
Ce qui entraine une chose pour le moins fâcheuse : la ruine de la notion centrale qui concours au succès de nos religions, notion qui consiste à récompenser et à rétribuer d’un côté, et à blamer et châtier de l’autre. Soit les notions de paradis et d’enfer de notre dieu-juge.
Sur la base de quels éléments censés pourrait-il se permettre de juger les hommes, ses sujets, si ces derniers n’ont finalement pas la moindre marge de manoeuvre, pas la moindre autonomie d’action, comme il vient d’être démontré en logique et confirmé par mon interlocutrice ?
Les voies du seigneur sont décidemment impénétrables...