"M. Zemmour dit à la télé que l’islam appelle à la violence contre les
juifs et les chrétiens : ce qui est faux, mais il a le droit.«
De fait, Mr Zemmour et d’autres tristes pantins n’hésitent pas à se revendiquer de la liberté d’expression pour faire du chiffre en se roulant dans la fange et en capitalisant sur la haine de l’autre, mais certains de ses propos ont - semble-t-il - franchi la limite sur laquelle il surfe et intéressent désormais la justice.
Je me réjouirai personnellement de les voir condamnés avec la même rigueur et fermeté que celle appliquée aux propos anti-sémites ou négationnistes !
Je peux comprendre le sentiment de deux poids - deux mesures en matière d’anti-sémitisme et d’islamophobie. Il faut à mon sens voir la source de la rigueur judiciaire à la poursuite de l’anti-sémitisme dans le terrifiant traumatisme causé par l’extermination des ghettos et l’horreur absolue de la Shoah sur un continent dont les valeurs »chrétiennes« véhiculaient largement jusque là l’anti-sémitisme, au point d’être historiquement familier des pogroms.
Il faut bien malheureusement constater que les justices €uropéennes font preuve d’un bien plus grand laxisme en matière tant de propos islamophobes que relevant du »racisme ordinaire" vis-à-vis des nord-africains, des roms, ...
Si même les limites ne semblent pas toujours claires, il me semble tout à fait légitime de critiquer Israêl, la France ou le Pérou pour leur politique, l’Eglise, l’Islam, le Judaïsme ou la Laïcité pour la conception du monde qu’ils proposent, la connerie, l’irrespect et le racisme démarrent à mon sens dès qu’on juge et nie l’individu - Hassan, Leïla, Mary ou Jean-Jacques - en l’assimilant en bien ou en mal à une de ses nombreuses appartenances : juif, chrétien, musulman, marocain, belge, américain, indien, chômeur, femme, patron, pensionné, ...
Salutations !