à l’auteur,
C’est difficile d’être tout a fait d’accord avec vous ; je comprends néanmoins votre méfiance sur le déroulé. Tsipras vient du parti communiste grec ce qui me rassure. Il met en place avec Syrisa un nouveau parti qui enterre l’ancien parti socialiste, social traite. L’idée est séduisante et il ne faut pas faire la fine bouche.
LU.E. va composer à minima sur la dette en rééchelonnant celle-ci, afin de libérer des flux financiers avec pour conséquences d’aller à la consommation, par la restauration des mesures sociales (smic, fonction publique, pensions de retraites, soins gratuits pour tous) ces objectifs sont vitaux. on peu toujours penser que la matrice appartient toujours à l’U.E. aux marchés, au capital. mais.. il faut bien démarrer un processus révolutionnaire par le début, non ?
Si Tsipras devient mou et qu’il soit mis hors jeu on verra bien, ce sera perdu mais le pire n’est jamais certain. Il est vrai qu’il demande des arrangements de dette aux maîtres de l’U.E. et qu’il reste confiant dans l’euro. c’est leur tactique.
Perso je pense qu’il devait être bien plus radical en s’excluant de la zone euro de façon clair et en déclarant la dette illégitime, sans la rembourser.
La, il joue les arrêts de matches, les prolongations, les tirs au but après. Il va perdre du temps car il est pris dans une mâchoire entre les besoins vitaux du peuple et les grands argentiers, qui dominent le jeu dans le cadre européen. Mais c’était cela son programme celui qui lui donne mandat : révolte mais pas révolution.
Alors, wait and see et bonne chance à lui.
Ce sera très difficile, c’est David contre Goliath.