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Commentaire de Robert GIL

sur Socialisme et écologie


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Robert GIL Robert GIL 26 janvier 2015 14:14

les crises écologiques ne pourront pas être résolues sur la base du capitalisme. C’est pourquoi, pour recréer le métabolisme entre humain et nature, Marx va proposer des solutions sur la base du communisme. Il écrivait : «  du point de vue d’une organisation économique supérieure de la société, le droit de propriété de certains individus sur des parties du globe paraîtra aussi absurde que le droit de propriété d’un individu sur son prochain. Une société entière, une nation et même toutes les sociétés contemporaines réunies ne sont pas propriétaires de la terre. Elles n’en sont que les possesseurs, elles n’en ont que la jouissance et doivent la léguer aux générations futures après l’avoir améliorée en boni patres familias ». (Le Capital ; Livre 3) Dans ce sens, il prôna avec Engels « la combinaison du travail agricole et du travail industriel ; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne » (Manifeste du Parti Communiste). Le but de ces mesures est clairement d’avoir une gestion raisonnée de la production minimisant le gaspillage de ressources naturelles.

Comme on peut le voir, Marx était loin d’ignorer l’impact de l’humain sur la nature et il recherchait des solutions pour concilier progrès scientifique et technique, et la préservation des ressources naturelles pour les générations futures. Alors en effet, fidèle à son analyse de la société, Marx place l’humain au centre de la maîtrise technique et scientifique de la nature. Cependant, il le fait en ajoutant que la prise en compte des problèmes écologiques inhérents à la production dépend du système socio­économique. Il en découle que seul le socialisme/communisme, ayant pour but non pas le profit mais le bien-être de l’humanité, peut proposer une organisation de la société qui résolve ces problèmes.

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voir : MARX ET L’ECOLOGIE


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