Je ne fuis rien du tout, mais il est tellement ardu d’échanger avec un sioniste de mauvaise foi que j’ai autre chose à faire. Les Arabes sont 400 millions de Sémites, les juifs sont une quinzaine de million, ce qui équivaut à près de 87%. Compte tenu que la majorité des juifs contemporains n’ont aucune parenté ethnique avec les Hébreux, peuple sémite, de l’antiquité, mais descendent des Khazars, thèse largement confirmée, et pas seulement par S. Sand, je suis même généreux avec 90%.
Gilad Azmon est un homme courageux qui n’a pas cédé à la propagande et à la manipulation ambiante en Israël. Il fait partie de ceux qui savent se remettre en question sans gober ce que la pensée dominante sioniste s’est appliquée à faire valoir. Pour ça je lui reconnais une certaine honnêteté.
Quant au mot antisémite, je ne sais pas lequel joue sur les mots. Vous relèverez le nombre de fois ou anti-juif est prononcé par rapport à antisémite. Par ailleurs, je ne pense pas qu’aujourd’hui la majeure partie des Français soit anti-juive. Il y en a sûrement comme il y en avait hier. En revanche, nombreux sont ceux qui perçoivent la mainmise des juifs sionistes sur la vie politique, les médias, la justice et la finance. Cela n’a rien à voir avec la confession religieuse qui doit être respectée au nom de la liberté de conscience. En revanche, les privilèges éhontés dont cette communauté est l’objet par rapport aux autres Français laisse sceptique et suscite des réactions. Mais le drame, c’est que vous ne voulez pas le voir du fait de votre culture victimaire. Et toute remise en question sur vous-mêmes et vos rapports aux non-juifs est quasiment nulle. Dans tout rapport, qu’il soit conflictuel ou amical, nous sommes toujours deux, et il est trop facile de dénoncer l’autre sans jamais se regarder dans la glace. C’est comme ça qu’on peut avancer et régler les malentendus. Mais cela n’est pas à l’ordre du jour hélas !.