Avec l’attentat contre Charlie Hebdo
et le supermarché casher, on assiste à une sorte de 11 septembre (dans
des proportions françaises). La version officielle et la retranscription
à l’arrache des événements a permis à des gens de profiter de la
confusion et de mettre en place des récits critiques de la version
officielle. Le drame et la stigmatisation des habitants des quartiers
poussent bon nombre des nôtres à trouver dans ces multiples versions des
faits des récits qui dédouanent et déresponsabilisent de tout lien avec
les attaques. Comme si les frères Kouachi n’étaient pas des nôtres. Ils
sont, comme nous, des produits des ghettos et du mépris républicains.
C’est ainsi qu’en moins
de temps qu’il ne faut pour établir une critique de la version
médiatique, une nouvelle lecture est servie clé en main. La conclusion
est toujours la même : C’est le système qui est derrière cette
opération, sur ordre de commanditaires occultes (au hasard : les juifs).
Les gens qui servent cette bouillie, sorte de Mc Do de la pensée, n’ont
pas enquêté sérieusement. Ils pointent simplement les incohérences qui
résultent de l’immédiateté de l’info et les plaquent sur leur crédo :
c’est de la faute des juifs/francs-maçons/illuminatis/satanistes, au
choix ou tous à la fois.
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« La vocation première d’un conspirationniste est de manipuler l’information à son avantage »…A. CAPUCIN