Le problème est au cœur de l’islam et le traitement par l’éducation
des musulmans ou par la création d’un « islam de France » ne
supprimera pas le problème.
La comparaison des textes – l’Ancien Testament, le Nouveau
Testament et le Coran – est sujette à interprétation notamment à cause de
sourates considérées par certains comme caduques alors que d’autres estiment
que le texte est un tout et qu’une sélection n’est pas permise.
Donc ce que suggère l’auteur – « pour repenser l’islam
et remettre à plat cette religion, il faut disposer de la liberté d’expression »
– ne serait au mieux suivi que par une partie de musulmans. Cela reviendrait à
dire que l’islam n’est pas LE problème, mais que le problème vient de certains
courants hérétiques de l’islam, et donc qu’il suffit de tailler dans les textes
pour en sortir quelques chose d’acceptable et d’applicable en Europe.
C’est faux, la violence est au cœur-même
de l’islam. C’est un fait et évacuer ce qui est au coeur revient à renier ce qui est à l’origine de l’islam,
c’est-à-dire la partie la plus « sacrée » pour la plupart des
musulmans, la partie sur laquelle repose l’islam. Dans ce processus une
confrontation ouverte apparaitrait entre ceux qui se dirait « vrais
musulmans » par comparaison aux autres qu’ils considéreraient comme « faux
musulmans ».
Alors la question est quelle partie de la population
française musulmane accepteraient une redéfinition de l’islam : les vrais
musulmans ou les autres ?
Cette question est d’importance car selon la réponse toute
tentative d’adaptation de l’islam pourrait n’avoir aucune chance d’aboutir, ou pire
aboutirait à la création officielle en France de courants clairement marqués et
antagonistes. Cet antagonisme entre ceux qui se disent héritiers de Mahomet existe
notamment en Irak avec la violence qui s’en suit.
L’auteur mentionne le wahhabisme mais n’explique pas pourquoi
(ou en quoi) ce courant est persuasif pour les musulmans qui cherchent la
réponse à la question « quel est le véritable islam ? ». C’est une
erreur de croire que la question est celle des gens instruits versus ceux qui
ne le sont pas.
On voudrait traiter l’islam pour le rendre compatible avec
nos sociétés européennes comme cela a été fait avec les chrétiens. Mais ce qu’on
peut appliquer aux uns on ne peut l’appliquer à certains autres.
L’islam a un problème en comparaison avec la chrétienté :
ceux qui veulent suivre la voie montrée par Mahomet prennent une toute autre
direction que ceux qui veulent suivre la voie montrée par Christ.
Pour y voir clair à propos de l’islam, pour faire une comparaison correcte
avec les autres religions, en l’occurrence avec la chrétienté, il y a un moyen incritiquable.
La comparaison de la vie des prophètes fondateurs de la chrétienté et
de l’islam montre des divergences profondes : quels messages, quels
enseignements pour leurs adeptes, ont laissé Jésus et Mahomet par les
exemples-mêmes de leurs vies ?
Intéressons nous donc aux faits de leur vies.
Jésus prêchait la tolérance et la bonté envers tous sans
distinctions ;
il n’a jamais appelé à propager par la force la religion chrétienne.
Alors que
Mahomet a appelé à l’intolérance envers ceux qui n’obéissent pas aux
règles qu’il a édictées : il a personnellement propagé l’islam par la
guerre, par la violence. L’enseignement de Mahomet, l’exemple qu’il a donné,
contient une dose certaine d’incitations à la haine.
Certains rétorqueront que la chrétienté a aussi été souvent
imposée par la violence. À cela il faut répondre que ceux qui ont utilisé la
violence pour propager la chrétienté sont seuls responsables de leurs actions :
ils n’ont pas agi en accord avec les enseignements de Jésus, le prophète
chrétien. Par contre ceux qui cherchent
à imposer l’islam par la violence sont en accord avec la doctrine qu’enseignait
Mahomet et même avec les actions guerrières, avec la violence, avec le vol que
pratiquait personnellement, le sabre à la main, Mahomet, le prophète de l’islam.
La violence est ainsi inextricable de l’islam car dès ses
origines la violence a imprégné l’islam.
Les religions ne se valent pas, l’islam n’est
pas une religion comme une autre.
Qui sont les vrais musulmans : ceux qui se comportent en suivant l’exemple donné par Mahomet, le fondateur
de l’islam, ou les autres ?
Donc sous l’éclairage de l’islam donné par l’exemple de la vie de Mahomet
comment situez-vous les djihadistes : parmi les vrais musulmans ou parmi
les faux musulmans ?