Les gens qui prétendent parler au nom de Dieu, je vous l’ai dit, vous pouvez les chasser à coup de pied dans le cul, ce ne sont pas des musulmans, ce sont des idolâtres.
Par contre, le croyant peut parler au nom de ses croyances, c’est à dire en fait en son nom propre.
le croyant lorsqu’il quitte le tapis de prière reste un croyant et vit dans la cité en tant que croyant, la république respecte les croyances et c’est très bien ainsi.
Dans la cité, ce qui fait la bonne entente entre les gens c’est la question des limites. En particulier, celle qui fait que la liberté de l’un s’arrête où commence celle de l’autre.
Donc vont se poser un certain nombre de questions, qui peuvent et qui doivent faire débat. Mais un débat qui ne peut que s’inscrire dans un cadre plus vaste du respect et de la tolérance. ces vertus essentielles n’ayant de sens que dans la réciprocité.
Il faut comprendre d’abord qu’un croyant n’est pas quelqu’un de libre : c’est quelqu’un qui se soumet volontairement à certaines obligations au nom de sa religion. On peut dissocier l’homme de ses croyances, comme on ne peut dissocier l’homme de son corps. Si la république parle de droit de l’homme, il faut bien comprendre qu’un homme, c’est un tout indissociable fait d’un corps et de croyances.
Donc le croyant viendra dans la cité avec ce genre d’affirmation « moi je ne mange pas de porc » « les femmes doivent avoir la tête couverte » « voir même »Dieu à dit de lapider l’adultère« . Je parle ici pour les musulmans, mais les autres croyants (et en disant »croyants", j’inclue évidement les athées) peuvent avoir d’autres exigences en fonction de leur foi respective.
Si la république veut être une république, c’est à dire quelque chose capable de faire vivre ensemble des gens de croyances diverses, ces questions, qui sont je le répète des questions sur les limites, doivent faire l’objet de débat et de pédagogie, pour finalement être tranchées.