Alexis Tsipras est un pragmatique qui est arrivé au pouvoir sans alliance et compromis. Il lui manque 2 élus pour avoir la majorité et bien il va les chercher dans un obscure parti orthodoxe trop comptant de se retrouver sur le devant de la scène. Si ce parti bouge une oreille, il ira se chercher d’autres voix.
Qu’elle est la marge de manœuvre d’un parti face au 149 sièges de Syryza ? réponse nul. Et c’est pour cela que le parti communiste fait la gueule. Eux qui espéraient pourvoir (après les élections) influer sur un parti Syriza en recherche de majorité sont pour leur frais. La politique grecque se fera sans eux.
Maintenant comme vont se passer les négos ?
Tsipras va négocier en sa faveur l’allègement voir la suppression de la dette grecque. Si ca ne marche pas à cause du blocage allemand ou FMI et bien il se retire de l’Europe et de l’euro.
Certains vont nous dire qu’ils remettront le drachme en route et que ca va dévaluer et qu’ils seront à nouveau dans la mouise. D’abord s’ils quittent l’euro (ce n’est pas fait) c’est pour se retrouver une autre monnaie comme le dollar, le franc suisse, la livre etc. Il suffit de signer des accords bancaires et hop le tour est joué. Et pour ce qui concerne la Grèce, la monnaie est toute trouver : c’est le rouble. Et si les grecs annulent d’autorité le paiement de la dette, il se retrouve avec les compteurs à zéro et si ils prennent le rouble comme monnaie, je connais beaucoup de pays comme l’Italie, le France ou la Turquie qui en terme de tourismes vont la trouver saumâtre.
Vous voyez que Tsipras est en position de force.
Pour nous français, il ne nous reste plus qu’à sortir 600 euro par tête de pipe de notre portefeuille pour payer le manque à gagner. Mais avec le milliard d’indemnité agricole on n’est plus à ça prés