La alliances entre grands populismes démagogues sont une constante historique.
Elles sont personnalisées par l’aisance avec laquelle les leaders passent d’une sensibilité extrême à une autre. (Mussolini, Doriot, Mitterrand, etc....).
Hitler aussi, patron d’un parti ouvertement socialiste, un programme décalqué des propositions de Marx, mais en y rajoutant ouvertement, un antisémitisme, présent chez Marx, mais que lui n’incluait pas dans ses priorités, ennemi du libéralisme, du cosmopolitisme ( le nom de la mondialisation ultralibérale à l’époque) en fut réduit à s’allier avec un parti nationaliste conservateur en 1933 pour emporter la majorité.
Alors bien sur, les conséquences historiques de ce genre de mélange des voix peuvent inquiéter les gens qui ont quelques principes. Ainsi, à droite, malgré de nombreuses proximité, les différences programmatiques fortes entre UMP, Centre, FN, font que ces gens n’envisagent pas jusqu’à présent de voter ensemble.
Mais à la gauche de la gauche, on a toujours et systématiquement voté avec les sociaux démocrates libéraux. Au final, est il sur que les visions du Fn soient vraiment plus différentes de celles des gauches de gauche que celle du PS ?
Sur la question de l’Europe, les extrêmes gauche n’ont pas hésité à abonder les succès du FN par leurs suffrages, et contre le PS et l’UMP.
Exclure par principe, qu’elles puissent à nouveau le soutenir sur la base d’accords sur les questions qui les intéressent les un et les autres ?
Ce que nous enseigne le scénario grec, c’est que les extrême gauche auraient plus de chance d’influer sur une politique en soutenant sans participation un gouvernement FN qu’en continuant à servir de force d’appoint au PS.
Je ne dis pas que c’est réjouissant,mais c’est probable. Après tout, à la gauche de la gauche, on est, en principe matérialiste, et plus attaché à des résultats qu’à des principes moraux d’un autre âge du genre faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait etc...