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Commentaire de Pierre Régnier

sur Ce n'est plus suffisant de clamer que ces crimes n'ont rien à voir avec l'islam


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Pierre Régnier Pierre Régnier 31 janvier 2015 19:01


N’ayant plus la télévision depuis presque trente ans, il m’a cependant été possible de voir en vidéo l’intégralité de l’émission de Franz-Olivier Giesbert Les Grandes questions du samedi 24 janvier sur France 5. Le thème de l’émission était Comment penser l’après 7 janvier 2015 ?

 

Ayant proposé le présent article au Point avant de le proposer à Agoravox j’ai regardé l’émission avec le sentiment que ma proposition au journal dont Giesbert est l’éditorialiste n’avait pas été inutile. Les trois philosophes collaboratrices du présentateur, Eliette Abécassis, Géraldine Muhlmann et Mazarine Pingeot m’ont paru aller, dans leurs interventions, bien au-delà du traitement convenu de l’après 7, 8 et 9 janvier.

 

La rupture la plus radicale d’avec la grande tricherie sarkhollandienne sur l’islam fut assumée par Mazarine Pingeot. Elle osa, en effet, combattre - même si ce ne fut qu’à travers des questions à Mélenchon - l’obligation gouvernementale et médiatique de faire des islamophobes des racistes (1).

 

Ayant affirmé publiquement mon islamophobie depuis plus de 6 ans, ayant subi les inversions de sens systématiques des "islamistes du clavier", ayant été bien souvent désigné par eux à la vindicte publique, ayant parfois même été présenté par ces intervenants (cachés sous un pseudo) comme cible aux islamistes violents, j’ai vu là de quoi me rassurer un peu.

 

Mais l’important n’est pas ma situation personnelle. Tous les présents sur le plateau semblèrent approuver le courageux appel à l’honnêteté de Mazarine Pingeot. Il faut donc espérer que le droit de craindre l’islam deviendra enfin, dans les mois et les années qui viennent, une acceptation majoritaire dans les instances gouvernementales et dans les grands médias.

 

Il serait plus que temps mais on n’en est hélas pas là. L’interdiction de dire dans la rue sa crainte de l’islam, compte tenu de sa dangerosité si souvent prouvée, fut encore la décision gouvernementale le 18 janvier. C’était une semaine seulement après la grande manifestation du 11 pour le droit à la liberté d’expression, qui avait rassemblé des millions de citoyens français "derrière les dirigeants de leur pays". Peut-on imaginer plus flagrante hypocrisie ?

 

 

(1) à la courageuse demande de Mazarine Pingeot de sortir d’un lamentable déni je veux ajouter celle, complémentaire, que j’ai entendue prononcer plus tard par Alain Finkielkraut lors de son émission Répliques du samedi 31 janvier. Il demanda qu’on cesse de considérer la trop importante immigration en France comme n’étant pour rien dans la dérive de nombreux musulmans vers la violence plutôt que vers l’écoute des imams pacifiques.



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