A l’évidence, il y a un quiproquo.
Un sondage a révélé qu’il y avait autant d’imbéciles et autant de « braves gens » en France pour 100 habitants que dans n’importe quel autre pays.
Il faut admettre que la France n’est pas différente des autres nations.
Les valeurs misent sur les frontons de la République et dans notre Constitution ne sont que des slogans d’une autre époque destinés à un peuple naïf et peu éduqué d’une autre époque. Nos armées sont envoyées sur d’autres continents sur la décision d’un seul homme, contre des peuples pour protéger les intérêts de multinationales et de leurs riches actionnaires sous couvert de lutte contre le « terrorisme ».
En France, comme ailleurs, il y a de tout. Les imbéciles ne sont pas plus nombreux qu’ailleurs mais pas moins non plus. L’école a toujours été le lieu du dressage des futurs assujettis. Avant, les pauvres, les gueux, les différents, étaient victimes d’instituteurs psychologiquement défaillant, incapable de contrôler le sentiment de toute puissance face aux élèves qu’ils devaient instruire.
Les policiers et tous les détenteurs d’une parcelle du pouvoir et de la force publique sont également soumis à cette dérive. Certains résistent, d’autres non.
Concernant le sacré, il ne l’est que qu’en fonction des idées et croyances des uns et des autres. Ce qui est sacré pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre. Comme disait Déproges « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. »
Dans le droit français, aucun homme n’est sacré puisque tous les hommes naissent égaux en droits et en devoir.
Ceux qui, dès l’enfance, ont été baignés dans des croyances provenant d’une époque ancienne, y croient et adorent tel ou tels dieux sont soumis à un autre système, le système religieux.
L’intelligence qui n’est pas la qualité la mieux partagée, voudrait que chacun comprennent et tolèrent la façon de penser des autres tant qu’ils ne prétendent pas l’imposer par la force aux autres. Quoiqu’il en soit, il y aura toujours des imbéciles et des intolérants, chez les athées comme chez les croyants.
Reste la loi et les recours en justice comme cela doit se passer dans état de droit. Là encore et comme ailleurs, il y a un risque de se retrouver face à des imbéciles. La seule chose à dire est qu’il faut bien faire avec et éviter d’offrir prise à leur pouvoir.
Pour les observateurs intéressés, comptez le pourcentage de commentaires intolérants par rapport à la totalité et vous aurez un résultat assez proche du sondage dont je fais mention au début.