IlfattoQuotidiano oublie le plus puissant outil de contrôle des esprits que possède la ploutarchie (« règne de l’argent ») dominé par les milliardaires US : c’est la langue !
Pour avoir le moindre intérêt dans le monde, il faut parler anglais.
L’UE exige même des « native english », (anglophones de naissance : on voit que l’expression anglaise signifie de manière inexacte « né anglais » alors que l’Angleterre n’est qu’une « nation » du Royaume-uni, avec l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du nord.
Ainsi les excellents chercheurs français publient maintenant uniquement en anglais dans des revues étatsuniennes ou anglaises (pour la médecine) le résultat de leurs travaux, se soumettant au jugement, dans les revues à comité de lecture de haut niveau, à des « experts » en validité anglophones !
Dans les magazines féminins français, on se fait un plaisir d’utiliser un maximum de mots anglais ou expression anglaise quand bien l’équivalent français est (comme souvent) plus précis et plus approprié.
N’oublions pas que l’anglais confond le cachalot et la baleine, le manchot et le pingouin, l’échalote et l’oignon ...
Dans les revues scientifiques de langue française ( uniquement de divulgation d’ailleurs), on se fait une devoir de donner la traduction anglaise d’une expression traduisant un concept nouveau que le rédacteur s’est donné le mal de construire dans cette langue seconde l’équivalent.
Dans les articles et les livres d’économies, c’est même l’expression anglaise, ou ses initiales, que l’on utilise pour le texte, avec une fois seulement, une traduction française.
Un ministre de l’Éducation nationale himself (oh ! pardon !), le trop fameux Allègre, a osé proclamer dans l’exercice de sa fonction que :« l’anglais n’était pas une langue étrangère en France » !!!
Après une telle sortie de la part d’une haute autorité de la République, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle comme le dit une vieille expression française. (L’échelle était celle du gibet. On pendait le plus coupable en dernier.)