@ L’Auteur
Vous ne pouvez pas mettre dans le même sac les exactions que commet le gouvernement dans le cadre de sa politique extérieure - ou d’établissements commerciaux brutaux à l’étranger - et les attentats meurtriers de groupes armés sur le territoire national. Condamnables toutes deux, ces actions n’ont pas du tout les mêmes tenants et aboutissants.
Amalgamer les lois que font passer le corps législatif a l’échelle hexagonale ou européenne à des actes terroristes est encore moins cohérent.
La population, lors des élections, montrent clairement et avec constance son soutien à des élus que la presse à pourtant informé de leur malhonnêteté patente.
Autre exemple, les français, en 2005, ont voté à 54,68% contre le traité européen. Élu en 2007, Sarkozy s’assoit sur le referendum et ratifie le traité l’année suivante, approuvé par Hollande et le PS.
Trompés et la bouche pleine d’anti européisme, les électeurs voteront quand même massivement pour le petit Nicolas et le gros François.
Il en va de même pour les fleurons de l’industrie française, dont les frasques meurtrières en terre étrangère ou sur notre propre sol sont validées, des fois avec ferveur, par une majorité des citoyens. Le décès du patron de Total en à été une belle démonstration dernièrement.
Si j’adhère largement à votre espoir à plus de probité, je trouve votre discours en porte à faux avec cette valeur par manque de nuance.
La population est majoritairement informé dans les grandes lignes de ce qui se passe à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières. Ils font sciemment des choix qui nous déplaisent, voilà l’affaire…
A mon sentiment, le plus important n’est pas de craindre l’éventualité d’une escalade répressive dans le fonctionnement de l’état. Le plus important est de prendre conscience que cette escalade est plébiscité par la majorité des Français, musulmans ou pas d’ailleurs…