Le but n’est pas de vous adresser un anathème, mais ce passage de votre billet intervient à un pivot de votre discours et donne l’illusion de se faire l’écho de la désespérance actuelle, et brouille votre point (d’où ma réaction, qui était un appel (virulent certes) à une clarification).
Je suis bien évidemment d’accord sur la disparition d’un « rite » incluant tous et toutes. Il y a bien le service civique qui point aujourd’hui, mais il faudrait le rendre obligatoire et éviter que des structures l’utilise comme statut avantageux pour sous-payer des bacs+5 .....
Il faudrait d’ailleurs épiloguer longuement sur la baisse de niveau des élèves, sur la sur-spécialisation de surface, sur le statut des enseignants, sur la représentation du savoir aujourd’hui, sur la question de la transmission, sur le décrochage scolaire et le mépris de tout ce qui n’est pas cadre+diplôme : c’est un drame majeur de notre pays, qui va bien plus loin que les questions cosmétiques de minute de silence.
Questions voisines également du mépris et de la haine des jeunes en France, on se demande pourquoi il y a expatriation, mais ailleurs, on ose confier des responsabilités, on ose dire aux jeunes que ce qu’ils font est intéressant, mérite d’être considéré (loin de moi l’idée de dire que c’est un nirvana où le travail est facile, le labeur sans risques ni transpirations, et l’amour omniprésent)
On s’étonne qu’une engeance démoniaque comme Coulibaly se radicalise et on en appelle à l’ire céleste contre ces chiens. Il faudrait peut être commencer par se poser des questions. La terre et les morts ? mouais....