Éradiquer la pauvreté et à portée de nos mains.

L’argent est là et disponible.

Emmanuel Todd a bine montré que notre système de redistribution, même sil il constitue d’abord un vaste brassage au sein de la classe moyenne, sur la base de critères idéologiques, souffre d’abord de cout de fonctionnement prohibitifs.

Oui, il est assez débile, démagogique et injuste socialement, d’aider la classe moyenne sup écolo a acheter à grands frais des véhicules électriques ( jusqu’à 10 000 euros de bonus, quand il y a 8 millions de pauvres dans le pays). Oui, il est extrêmement injuste qu’à budget contraint, l’aide par tête de bénéficiaire de la réintroduction de la journée de carence des fonctionnaires représente plusieurs fois la hausse du RSA.
Mais ce ne sont que les parties émergées de l’iceberg.

Un euro redistribué à un cout de un euro ! Et ce deuxième euro, c’est surtout les émoluments de ceux qui redistribuent....Plus mauvais ratio de l’OCDE.

Une famille dans le besoin peut être suivie par jusqu’à une quinzaine de travailleurs sociaux et agents publics. Eux ne sont pas au RSA, sans parler de leurs frais de fonctionnement.

Certains ont calculé que la famille Léonarda avait "couté 500 000 euros. Il est douteux qu’ils aient pu faire un cout complet. ( salaire de tous les agents, couts juridiques, subventions des associations qui ont contribué à enliser tous les processus.
Il est même douteux que la famille elle même ait touché directement la moitié de cet argent...

Le simple fait de gérer les aides sociales ne serait ce que comme un bonne moyenne des pays comparables, et avec plus de critères vraiment sociaux, permettrait au bas mot d’augmenter de 30% au doigt mouille, les revenus de tous lesplus pauvres. Un grand pas en avant quand même, possible, pas très compliqué à mettre en œuvre, mais qui n’intéresse absolument pas les gens en charge ; c’est tellement plus simple de demander des crédits de fonctionnement et des postes...

Leur mépris pour les pauvres est leur problème. Personne n’est obligé de les aimer. la façon dont ils vivent à leur crochet, sur l’argent que la société leur destinait, est quand même assez peu respectable. On comprend que ces gens préfèrent nous parler de la diminution scandaleuse des excédents agro-alimentaire européens....