Vous avez raison autant que faire se peu, une expression qui ne veut pas dire grand chose et qui est à l’échelle de ce genre de débat faussé.
Je rejette comme vous la conscience victimaire, qui donne toujours des raisons de ne rien faire, dés qu’on se reconnait comme stigmatisé. Et même d’attendre des compensations.
La pire des attitudes étant de passer à l’acte, en rapport avec la paranoïa concomitante, se développant alors : Puisque je suis victime, j’ai le droit, et même le devoir de me faire justice, donc je serais le héros de ma communauté, qui se sacrifie : Et voilà comment on devient Coulibaly, au nom de la lutte de l’apartheid...
Les gens qui lancent se genre de mot incendiaire devraient un peu plus réfléchir à ces effets d’entrainement...Il suffit de pousser un peu la cale d’un navire en chantier, sur son rail, pour que celui ci glisse vers l’eau, comme dans les temps modernes de charlie chaplin....
A l’époque de Chaplin, on serrait les dents, et on riait quand les autres prenaient des coups de pieds au cul. Le sentiment d’être victime n’était pas tout à fait le même que maintenant.
On parle maintenant de « sentiment des choses ».
Non de l’insécurité par exemple, mais du sentiment d’insécurité....
Cette notion est assez dangereuse, car elle fait passer de l’objectivité à la subjectivité la plus complète....Elle est très fâcheuse, car elle rend aussi impossible tout discours et toute critique.
Sous des brouettes de bons sentiments, impossible de dégager un axe sur lequel on puisse intelligemment travailler, puisque tout se vaut...
Les bourgeois peuvent ainsi rigoler dans leur coin, car tant qu’on se battra pour des histoires de sémantique, ils seront épargnés par le vrai scandale : L’accroissement prodigieux des inégalités. Le 1% équivalent aux 99 autres.....
Ces 1% avec leurs alliés objectifs, maîtres de la pensée et des médias, ont intérêt à inventer de faux débats, pourvoyeurs de tumultes, et de clivages.
Le clivage étant le but non dit à ces débats.
C’est lui qu’on développe un peu partout, surtout au travail, entre jeunes et vieux, inventant mille statuts différents.
Ce n’est pas « un apatheid », mais « milles barrages invisibles », qui nous bouchent la vue, et nous font perdre la notion des points cardinaux, tournant autour des notions de droits les plus élémentaires, et de partage.