Lu
dans le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 "En visite en
Algérie, Fillon signe un accord sans précédent« :
»Abdelaziz Belkhadem (Premier ministre algérien), qui n’a pas
évoqué le dossier pour l’heure, a plaidé pour "une plus
grande fluidité dans la circulation des personnes entre les deux
pays", une référence à la question des visas, qui nourrit la
frustration des Algériens. Ces derniers, confrontés à de grandes
difficultés pour obtenir un visa à destination de la France,
dénoncent une politique de quotas qui ne dit pas son nom. "Nous
avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une
perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France",
a assuré François Fillon, précisant que la France avait octroyé
126.000 visas en 2006 contre 50.000 en 1995." Lu dans Agence
France Presse dépêche du 21/6/2008 : "AFP— Le chef du
gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem [islamiste notoire],
a interpellé samedi à Alger son homologue français François
Fillon, en visite à Alger, sur "la nécessité d’une plus
grande fluidité dans la circulation des personnes entre les deux
pays".(...) La France, régulièrement critiquée
par l’Algérie au sujet de la circulation des personnes, fait valoir
la progression du nombre de visas, désormais octroyés au rythme
d’environ 170.000 par an, contre 57.000 en 1997" [sous Lionel
Jospin !] En décembre 2011, promesse tenue pour l’UMP, Jean-François
Copé à Alger fit le bilan répondant à un journaliste de Tout sur
l’Algérie, "La France délivre près de 140 000 visas par
an, pour environ 200.000 demandes. Le taux de refus diminue, nous
délivrons de plus en plus de visas de circulation et nous avons fait
un effort important pour améliorer les conditions d’accueil,
notamment par le recours au prestataire Visa France. L’Algérie
bénéficie en outre d’un régime favorable pour les visas de longue
durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968 que nous
sommes prêts à améliorer encore, pourvu que nos préoccupations
soient prises en compte, conformément au principe de
réciprocité. D’un point de vue personnel, je pense que la
renégociation de l’accord de 1968 doit être l’occasion
d’améliorer la mobilité des chefs d’entreprise, des chercheurs,
des artistes."J-F Copé dans TSA