Un enseignement que vous oubliez, c’est que si le PS est moribond, sa gauche n’en profite absolument pas. Ce phénomène n’est pas vraiment nouveau, mais tranche avec notre histoire de vases communicants entre gauches.
Ainsi, les votes à droite au sens large, varient entre 60% et 70% des voix, en tendance et toute France réunie.
Cette droitisation de fond de l’ensemble de l’électorat français se retrouve jusque dans la dérive droitière des extrêmes gauches, qui refusent désormais de se nommer ainsi et courent après les électeurs de la gauche du PS....
La grande conclusion que l’on peut en tirer, c’est que les gauche, mêmes rassemblées, ne peuvent réunir que de l’ordre d’un gros 30 des suffrages. cela leur interdit toute politique digne de ce nom. On peut gagner des élections avec des scores pareils, on ne peut pas réformer une société avec 70% des gens qui n’ont pas confiance, n’embrayent pas, trainent des pieds. Même une« bonne » politique ne peut pas marcher.
L’avenir ne peut donc passer que par une droitisation accrue du centre de gravité du PS se rapprochant plus franchement des droites à travers le centre, mais de toute façon appelé à être une force d’appoint plus que motrice, ou une alliance entre les droites.
Les deux seules solutions pour réunir un très bon 50% du pays au minimum sur une ligne politique un tant soit peu claire et ayant des chances de fonctionner.
Nous sommes en train de voir enfin mourir les gauches anciennes et ce n’est pas dommage...