Dès qu’il l’a pu et partout où il l’a pu le FN s’est allié avec la droite. C’est une réalité historique.
Et lorsque cela l’à interessé, il a appelé à voter PS (comme à Montpellier).
« En mars 1983, pour la première fois, une liste commune RPR-FN est donc constituée : « Dreux d’abord – Union de l’opposition pour le changement ». Menée par le jeune conseiller général RPR René-Jean Fontanille »
Aux élections municipales de mars 1977 et de mars 1983, le FN est présent sur quelques listes RPR/UDF, notamment à Toulouse, où il obtient une élue. En Haute-Garonne, le FN remporte une mairie sur une liste commune avec le RPR et l’UDF3.
En mars 1985, quelques désistements réciproques locaux ont lieu lors des élections cantonales, Jacques Chirac ayant laissé les fédérations RPR agir comme elles l’entendaient. Des candidats en Provence qui avaient l’investiture du RPR et de l’UDF, reçoivent également le soutien dès le premier tour du FN
Lors des élections législatives du 16 mars 1986, la droite obtient 291 députés (seulement trois députés de majorité absolue) et le FN en obtient 35. Le CNI a fait liste commune avec le FN dans trois départements (Paris, l’Essonne et le Val-d’Oise) : trois députés CNI sont apparentés FN (Édouard Frédéric-Dupont, Michel de Rostolan et Yvon Briant), et les deux autres au RPR.
La droite n’a toutefois pas besoin du FN pour être majoritaire à l’Assemblée entre 1986 et 1988. Le parti de Jean-Marie Le Pen, à cette époque sur une ligne libérale (il se réfère à Ronald Reagan), vote ceci dit la plupart des lois présentées par le gouvernement Chirac8.
1986 : neuf présidents supplémentaires RPR ou UDF sont élus à la majorité absolue dont cinq le sont grâce à l’apport stratégique des voix du FN. six régions dominées de 1986 à 1992 par la droite avec le soutien de l’extrême droite. un accord de cogestion signé par quatre, puis six d’entre eux accorde au FN une ou deux vice-présidences, ainsi que des postes moins importants. Plusieurs de ces nouveaux conseillers régionaux étaient issus de la droite à l’instar de Charles de Chambrun (conseiller régional et député FN de Languedoc-Roussillon, ancien député UDR de Lozère, ancien secrétaire d’État au Commerce extérieur de Georges Pompidou), Jacques Vaysse-Tempé (conseiller régional FN de Midi-Pyrénées, conseiller municipal anciennement RPR/UDF), Jean-Yves Le Gallou (président du groupe FN au conseil régional d’Île-de-France, ancien membre du bureau politique du Parti républicain), Serge Jeanneret (conseiller régional FN d’Île-de-France et conseiller municipal RPR depuis 1977), ou encore Jean Durieux (président du groupe FN au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais, ancien député des Républicains indépendants et conseiller général ex-UDF)
En juin 1988, lors des élections législatives, des accords locaux de désistement réciproque avec le FN ont lieu dans les Bouches-du-Rhône et le Var, les deux départements où des candidats FN ont devancé les candidats RPR/UDF. En échange, le FN appelle à voter pour la droite dans presque toutes les autres circonscriptions du pays.
Lors des élections municipales de mars 1989, la droite accueille des membres du FN sur ses listes dans au moins 28 villes de plus de 9 000 habitants
ors des élections régionales de 199213, la droite remporte à la majorité absolue ou relative 19 des 22 régions métropolitaines En Haute-Normandie, les deux pôles sont à égalité mais le président Antoine Rufenacht est réélu avec une partie des voix écologistes auxquelles se joignent celles du FN (qui obtient une vice-présidence).
En 1997, une douzaine de députés de droite reçoivent le soutien du FN
élections régionales14 et cantonales de 1998, En Rhône-Alpes, , l’ancien ministre Charles Millon est réélu président avec les voix du Front national . En Picardie, en Bourgogne, et en Languedoc-Roussillon, Charles Baur, l’ancien ministre Jean-Pierre Soisson et le président sortant Jacques Blancsont être élus avec une majorité absolue des voix comprenant celles du FN.
Aux élections municipales de 2001, dans quelques villes, le FN appelle à voter à droite au second tour
Pour les élections législatives de 2002, Jean-Marie Le Pen dresse une
liste noire de députés de gauche à faire battre par tous les moyens, en appelant à voter pour l’UMP
10/02 16:42 - Bombe
Mince.. je constatais exactement l’inverse.. Juppé avait dès le début appelé à voter PS, (...)
10/02 16:09 - Sirius6901
Si déjà le PRCF pouvait s’occuper de remettre en ordre la gauche cela serait déjà un bon (...)
10/02 12:57 - rakosky
Curieux que vous n’évoquiez pas l’enseignement principal de cette élections,60% (...)
10/02 12:10 - Rmanal
@ Eric : tiens le retour des inepsies. C’est qui votre gourou bourreur de mou ? « Le Fn (...)
10/02 11:53 - Le p’tit Charles
heu...Mélanchon = 2% MLP = 25/30%...Premier parti de France...je sais ça dérange les bas du (...)
10/02 11:50 - eric
Trop rares exemples. En tendance,ce qui se passe, c’est que l’ex RPR de base est (...)
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