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Commentaire de Massada

sur Israël : chronique d'un racisme ordinaire


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Massada Massada 15 février 2015 14:50
Emmanuel Djob

« Je suis sur le qui-vive, on est confronté à de la haine pure et dure. »

À 50 ans, le chanteur montpelliérain, star de l’émission de TF1 « The Voice » l’année dernière, se dit « alarmé par la une du journal Minute. Ça doit nous alerter, le racisme est toujours bien présent ». Originaire du Cameroun, Emmanuel Djob s’installe à Toulouse en 1984 pour ses études. En arrivant en France, il est confronté à « un racisme flagrant, de la haine pure et dure. Nous étions dans une période de montée des extrêmes. Certains de mes profs ne tentaient même pas de cacher leur racisme. C’était très violent et plein de colère. Je me suis fait insulter plusieurs fois dans la rue, gratuitement ». Vingt ans plus tard, l’artiste juge le racisme « parfois plus subtil ». Dans certains magasins, il a « la sensation de ne pas être le bienvenu », et même le monde de la musique, dans lequel il évolue, garde quelques « a priori racistes. Certains producteurs exigent que dans un groupe de gospel il n’y ait que des Noirs ! Ça fait partie des clichés racistes dont la société ne s’est pas débarrassée ».


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