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Commentaire de

sur La « mort compassionnelle »


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(---.---.152.137) 5 mars 2007 09:58

pas d’accord avec la forme de votre commentaire mais d’accord sur le fond ;

Ceci dit j’ai profondément apprécié l’article de Koz qui propose avec beaucoup d’humanité, de sensibilité une discusion sur la fin de vie et chacun à droit à son point de vue tout autant qu’à débattre sur le sujet sans agresser l’autre s’il pense différemment.

Mais il n’y a pas que la maladie physique qui pose la réflexion de l’euthanasie.

Par suite de souffrances émotionnelles de nombreuses fois j’aurais voulu mourir tant à cause de la douleur psychologique que les spasmes douloureux qui tortutaient mon corps autant que mon esprit, en hurlant de douleur dans mon oreiller pour ne pas affoler mes enfants ni ameuter mes voisins.

Il n’y a pas de morphine pour ce genre de souffrance à moins de vivre constamment abrutie par des cachets, auquel cas on devient un légume et l’on perd toute possibilité de vivre debout

Il m’a fallu continuer à vivre par devoir pour mes enfants dont l’éducation n’est pas achevée et auxquelles je veux donner tout le meilleur dont on m’a privé. Pour elles j’ai dépassé mes tendances suicidaires.

Mais pour survivre afin d’assumer mes responsabilité de parent j’ai dû renoncer à tous les rêves dont le manque me torturait, ayant admis que, de même que tout le monde devrait avoir un corps entier et en bonne santé et ne l’a pas, de même tout le monde devrait avoir un peu de bonheur et d’amour et ne l’aura pas non plus.

Alors je peux comprendre ceux qui pour des raisons de douleurs physiques ou autres ressentent le besoin de mourir, n’ayant pas ou n’ayant plus goût à la vie et veulent partir « ailleurs » que ce soit pour ce qu’ils croient être « une autre vie meilleure » ou le néant auquel certains aspirent.

Nous n’avons ni à juger ni à condamner ce besoin de mourir qui traduit simplement une incapacité physique ou émotionnelle à vivre.

Nous avons juste à aider, accompagner tout au long du chemin ceux qui croisent nos routes et à respecter leurs douleurs et leurs décisions.


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