Quelques précisions après relecture.
La description " polarisation plane si à tout instant le champ A demeure dans le plan du
champ E. Polarisation
hélicoïdale si A et E sont perpendiculaires en tout point à tout
instant" est valide à l’échelle d’un seul photon, ou d’un faisceau parfaitement cohérent comme celui qui sort d’une très bonne antenne d’émetteur radio. Dans la vie courante on a des faisceaux incohérents, où la description doit passer par des statistiques.
La matérialisation d’un photon gamma existe.
Un gamma d’énergie supérieure à 1022 keV (dans le repère récepteur) percute un électron dans la matière, il en jaillit deux électrons et un positron. La charge électrique est conservée, le spin total est conservé, l’impulsion et l’énergie sont conservées.
Inversement, annihilation d’un positron : un positron ne va jamais bien loin dans la nature, il capture un électron, ils tournicotent ensemble, puis fusionnent en deux photons gamma d’énergie 511 keV chacun, qui partent dans des directions exactement opposées. C’est utilisé en imagerie médicale, à l’aide d’une solution de glucose émetteur \béta +, et l’on traque les zones à métabolisme plus élevé que les autres (ulcères, tumeurs cancéreuses, zones du cerveau activées à cet instant).
Ces deux cas exhibent une remarquable conservation de la fréquence Dirac-Schrödinger de l’électron, 2 mc²/h, fréquence électromagnétique et non pas spinorielle.
Les métaux bons conducteurs ont tous la caractéristique d’avoir un seul électron par atome dans la bande de conduction. Ce qui limite la liste : les alcalins, l’aluminium, le cuivre, l’argent, l’or.
A deux électrons dans la bande de conduction, tels que calcium, le zinc ou le fer, la conduction devient marginale, due seulement à des recouvrements partiels des zones de Brillouin dans certaines directions du cristal.