@titi
Je pense qu´il est difficile de comparer le niveau des prélèvements obligatoires des 30 glorieuses avec aujourd´hui sans prendre en compte le niveau des prestations sociales de l´époque (santé, retraite, chômage, invalidité et luttes contre la pauvreté). Le rapport entre les travailleurs et les inactifs était diffèrent… et donc le niveau des cotisations sociales était bien plus faible (voir même n´existait encore pour certaines prestations). Par contre, il serait intéressant de comparer les taux d´imposition de l´époque qui était alors bien supérieurs à ceux d´aujourd´hui.
Pour vous répondre sur le second point, je pars du principe qu´un service de qualité coute cher… et que donc si on veut des services publics de qualité, il me semble indispensable de les financer par des prélèvements correspondants… pour éviter les déficits… car je trouve particulièrement inconséquent d´en reporter le prix sur nos enfants ou petits enfants.
Sinon je vous trouve injuste quand vous dites que la fonction publique (émanation de l´Etat) n´a pas évolué ces dernières années. Les remboursements automatiques de sécu ou les déclarations d´impôts électroniques pré-remplies me semblent quand même une avancée notoire.
Je suis d’accord qu´il reste encore beaucoup à faire… et notamment un réel effort de simplification qui seul pourra améliorer l´efficacité du service public.