J’ai l’impression qu’Isga n’a pas tout à fait tort. Ce n’est pas le puçage en soi qui me fait peur, mais l’utilisation qu’on peut en retirer. Vous vous imaginez ? Plus de cambriolages, plus de confusion entre X et Y ( parce que X a des droits, hein ! surtout si c’est pas lui le coupable mais l’autre ), plus de données médicales encombrantes, plus de terrorisme à échappatoire, plus de files à la caisse de la superette. A tout inconvénient s’oppose un avantage. Le problème n’est pas la puce, mais l’usage qu’on en fait, gérer socialement qui en détient les manettes.
A lire la plupart des réactions, légitimes il est vrai, on n’y voit que du noir.
Moi aussi, rassurez-vous.
Mais... Mais l’instantanéité et la certitude ne sont pas que des maux. Tout bien pensé, cette méchante puce qui ne mord pas mais dénonce, apprend ou légitimise n’est pas le problème en soi.
Le problème sera celui qui l’utilise, celui qui va collecter l’information, celui qui y accède. A quelle fin...
De toute façon, lorsque la bestiole de stockage vous sera inséminée et elle le sera, on ne demandera pas votre avis. Alors, ce Big Brother, faudra déterminer drastiquement qui y aura accès. Des super-flics incorruptibles, blancs comme neige. Des braves de braves férus de droits individuels. Des hommes, quoi ! Des vrais. Ne me dites pas que ça n’existe plus quand même !
Vous par exemple...
Mais sûrement pas des Etats, ni des machines anonymes. Là, ce serait déconner..
Oui je sais, je rêve. Mais le flicage sauvage est déjà tellement entré dans les moeurs que je ne vois pas comment on pourrait faire autrement.
L’évolution...
A contrecarrer dans un sens. A utiliser dans l’autre.
Le progrès n’est plus en cours. Faudrait y revenir, vive les garanties individuelles..
Oui, Isga le branquignol n’a pas tout à fait tort.