)@Layly Victor
Il est frappant de voir que la Shoah a valeur religieuse.
A titre d’exemple, on lit ici, qu’une grande partie des juifs originaire d’Afrique du Nord (qui n’ont pas été concerné par la Shoah), se convertissent à un judaïsme originaire d’Europe Centrale.(hassidisme de Loubavitch)
Extrait :
Aujourd’hui, la majeure partie
des adeptes de ces mouvements sont séfarades, bien que les leaders
demeurent encore ashkénazes, et que les pratiques du hassidisme soient
en rupture avec celles des ancêtres maghrébins. L’abandon de pratiques
traditionnelles judéo-maghrébines à la faveur des pratiques ashkénazes
poursuit le processus de séparation d’avec la société musulmane entamée
dès la colonisation. L’expression « retour » à la religion est donc
inappropriée pour décrire le changement de pratiques religieuses qui
certes correspondent à une « rejudaïsation » mais s’apparentent plutôt à
l’invention d’une tradition [Hobsbawn, Ranger, 1993]. La rupture avec
la religiosité familiale et le désir de s’identifier à un groupe ayant
subi la Shoah s’expliquent en partie par le déracinement qui touche les
descendants des immigrés de deuxième et troisième génération.
La shoah à encore de beaux jours devant elle.